La bière de Noël

 

Ce n’est un secret pour personne : notre ami Jean-Paul HUART est un vrai Gars de Nord, et il ne peut s’en défendre ! Il nous en administre aujourd’hui encore, peut-être « à l’insu de son plein gré », une nouvelle preuve : quand ils nous encourage à nous intéresser à Toulouse, notre ville d’adoption, c’est, bien évidemment, avec une chope de bière (du Nord ) à la main…

clip_image002_thumb[1]Beaucoup d’entre nous sont originaires du Nord de la France. Est-ce une raison pour ne pas s’intéresser à notre ville, à notre région d’adoption ? A ce propos, connaissez-vous celui qui a donné son nom à…

Autrefois, les brasseurs, pressés de stocker leurs nouvelles récoltes d’orge et de houblon, se dépêchaient de brasser ce qui restait des anciennes. Ce reliquat donnait une bière aux saveurs et vertus originales, particulièrement aromatique et riche en matières premières.

La bière changeait d’une année sur l’autre, selon les récoltes et l’inspiration du brasseur qui mélangeait malts, épices, écorce d’orange, coriandre, cardamome ou cannelle…

On en fit une bière de fête, donc de partage… la bière de Noël !

clip_image006_thumbUnique, produite en quantité réduite, elle était offerte en cadeau par le brasseur à ses employés et ses clients.

clip_image008_thumbCette tradition est toujours à l’honneur dans les brasseries, malgré la disparition des contraintes de conservation et de transport.

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Elle titre en moyenne 6°, s’apprécie fraîche évidemment (de 4 à 6 °), se marie à toutes sortes de plats, foie gras, gibier, viande en sauce, poisson fumé, même le chocolat ou un dessert caramélisé.

Elle peut aussi rentrer dans la composition d’une recette, comme celle du bœuf braisé à la bière, que vous trouverez sous la rubrique « cuisine » du présent numéro de votre Beffroi.

Jean-Paul HUART