Un fabricant picard : Cornilleau

Leader européen de la table de ping-pong, le fabricant picard s’attaque au marché chinois de la compétition, avec des raquettes fabriquées spécialement à partir de bois de compétition.
La petite entreprise, située à quelques kilomètres au sud d’AMIENS se targue de garder toujours une longueur d’avance, parce qu’elle investit beaucoup dans la recherche. Cornilleau a un positionnement haut de gamme, alors que son concurrent français Décathlon occupe plutôt l’entrée de gamme.
Trois cents tables de ping-pong ont été installées dans la capitale britannique à l’occasion des jeux olympiques de LONDRES. Elles ont été installées dans les gares, aéroports ou autres lieux de passage, à la disposition des usagers, afin de promouvoir la pratique du tennis de table.image
En 1968, l’enseigne BHV, pour répondre à une demande pressante de ses clients, commande trois cents tables de ping-pong à la petite menuiserie familiale Cornilleau qui relève le défi, en partenariat avec le ferronnier du village. Ces premières tables rencontrent un tel succès que Cornilleau décide d’investir dans de nouvelles machines et y consacre 50% de son chiffre d’affaires de l’époque. En dix ans, l’entreprise se hisse à la première place française.
En 1981, Cornilleau signe un contrat de sponsoring avec le champion Jacques Secrétin qui fait s’envoler son image de marque. Les tables sorties de l’atelier picard deviennent synonymes de compétition.
L’entreprise emploie aujourd’hui 80 personnes et réalise 40% de son chiffre d’affaires à l’export.

JP HUART

SAINT-NICOLAS

La vie de Saint Nicolas

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Fêtée le soir du 5 décembre et la journée du 6 décembre, la Saint Nicolas est une fête plus ancienne que Noël. Dans certains pays d’Europe elle est plus attendue et plus fêtée que Noël même. Durant plusieurs siècles le marché de Noël de Strasbourg s’appelait le Marché de Saint Nicolas. Saint Nicolas est l’un des ancêtres possibles du Père Noël.

Saint Nicolas est né à la fin du III e siècle en Asie mineur dans la région correspondant à la Turquie actuelle. Saint Nicolas était l’évêque de Myre. Il était réputé pour ses largesses, sa bonté et par sa volonté de combattre les cultes grecs et romains. L’évêque Nicolas accomplit de nombreux miracles. Il sauva des matelots qui allaient se noyer. Il multiplia la farine pour préserver une région de la famine, etc…

Il fut emprisonné puis tué aux temps des persécutions sous l’Empire Romain. Il serait décédé un 6 décembre 343. Le 6 décembre est le jour anniversaire de sa mort.

Après sa mort de nombreux miracles lui sont attribués. On dit que de sa tête jaillit une fontaine d’huile et de ses pieds une source d’eau et que de tous ses membres, il sort une huile sainte qui guérit beaucoup de personnes.

On lui prête de nombreux miracles dont celui qui inspira la chanson des 3 enfants et du boucher. Un doigt dérobé aux reliques de saint Nicolas par un chevalier lorrain et conservé dans l’église de Saint Nicolas-de-Port se trouve à l’origine de cette légende. Des chevaliers enchaînés par les infidèles furent miraculeusement transportés devant le portail de l’église de Saint Nicolas-de-Port et libérés. Au fil des siècles cette légende a été remplacée par celle des 3 enfants et du boucher.

Les miracles attribués à St Nicolas étant très nombreux, il est le saint patron de nombreuses corporations ou groupes: les enfants, les fiancés, les navigateurs, les prisonniers, les avocats … Aujourd’hui, Saint Nicolas est fêté par un grand nombre de pays d’Europe : France, Allemagne, Suisse, Luxembourg, Belgique, Hollande, Russie, Pologne, Autriche et d’autres encore…

Dans la nuit du 5 au 6 décembre, il passe dans les maisons pour apporter aux enfants sages différentes friandises (fruits secs, pommes, gâteaux, bonbons, chocolats et surtout, de grands pain d’épices représentant le St Evêque). St Nicolas est souvent accompagné du Père Fouettard qui, vêtu d’un grand manteau noir avec un grand capuchon et de grosses bottes, n’a pas le beau rôle puisqu’il distribue des coups de triques aux enfants pas sages et donne aussi parfois du charbon, des pommes de terre et des oignons. Le Père Fouettard porte souvent des cornes et une queue.

La description de saint Nicolas

A chaque pays, chaque région correspond une description de saint Nicolas. Voici la plus courante :

Saint Nicolas est habillé comme un évêque :

Grande barbe blanche, Mitre, Crosse, Long manteau rouge ou violet. Saint Nicolas a l’air souriant, bon, généreux comme un bon vieux grand-père.

Comment fêter la Saint Nicolas ?

Saint Nicolas est fêté le 6 décembre, dans de nombreux pays et principalement dans le nord et l’est de l’Europe.

Saint Nicolas juché sur une petite mule visite chaque maison dans la nuit du 6 décembre. Sa mission : récompenser les enfants sages en leur apportant des friandises et des petits cadeaux. Il est accompagné d’un sombre personnage, peu sympathique : le Père Fouettard, qui lui est chargé de sermonner les enfants, qui n’ont pas été sages. Le soir du 5 décembre, avant d’aller se coucher, les enfants déposent devant la cheminée, leurs petits souliers ou y accrochent une grande chaussette, afin que Saint Nicolas y dépose des cadeaux.

Ils placent un verre de vin chaud ou de lait pour le grand Saint et du sucre et des carottes pour la mule. Le matin du 6 décembre, les enfants se lèvent en hâte pour découvrir les cadeaux déposés par Saint Nicolas pendant la nuit. La journée du 6 décembre est consacrée à jouer, déguster les friandises et fredonner des chansonnettes en mémoire du grand Saint. De nombreuses villes font défiler Saint Nicolas dans la journée du 6 décembre et organisent de grandes fêtes pour l’accueillir : défilés de chars, feu d’artifice, concerts, spectacles po ur les enfants.

Dans le Nord, le jour de la Saint Nicolas, les garçons reçoivent de leur famille des petites cartes, tout comme les filles le jour de la Sainte Catherine le 25 novembre, ainsi que des friandises (bonbons, chocolats et pains d’épices).

Une des plus célèbres légendes de Saint Nicolas

Refrain:

Ils étaient trois petits enfants

Qui s’en allaient glaner aux champs.

1. Tant sont allés tant sont venus,

Que sur le soir se sont perdus.

S’en sont allés chez le boucher:

Boucher voudrais-tu nous loger?

Refrain

2. Entrez, entrez petits enfants

Il y a d’la place assurément.

Ils n’étaient pas sitôt entrés,

Que le boucher les a tués.

Refrain

3. Saint Nicolas au bout d’sept ans

Vint à passer dedans ce champ,

Alla frapper chez le boucher:

Boucher voudrais-tu me loger?

Refrain

4. Entrez, entrez, Saint Nicolas,

Il y a d’la place, il n’en manqu’ pas.

Il n’était pas sitôt entré

Qu’il a demandé à souper.

Refrain

5. On lui apporte du jambon.

Il n’en veut pas, il n’est pas bon.

On lui apporte du rôti.

Il n’en veut pas il n’est pas cuit.

Refrain

6. Du p’tit salé je veux avoir,

Qu’il y a sept ans qu’est au saloir.

Quand le boucher entendit ça,

Bien vivement il se sauva.

Refrain

7. Petits enfants qui dorment là,

Je suis le grand Saint Nicolas.

Le grand saint étendit trois doigts,

Les trois enfants ressuscitèrent.

Refrain

8. Le premier dit: J’ai bien dormi.

Le second dit: Et moi aussi.

A ajouté le plus petit:

Je croyais être en paradis.

Retrouvez la chanson chantée par Dorothée sur : http://www.youtube.com/watch?v=V7kVdktxZq4

Agathe Lesage

La fête de Saint Martin

Légende de Saint Martin

Saint Martin aurait été un moine-soldat en garnison à Amiens.

Dans les villages de la Flandre maritime, la légende veut que Saint Martin, arrivant la nuit à l’entrée du village, se serait arrêté pour partager son manteau et son pain avec un pauvre qu’il aurait rencontré. Son âne en aurait profité pour s’échapper.

Saint Martin appela les enfants du village pour rechercher l’âne qui s’était égaré dans la campagne et les dunes environnantes. Les enfants n’ayant pas de lanternes, et la nuit venant, creusèrent des betteraves pour loger une bougie et purent ainsi s’éclairer pour rechercher l’âne de Saint Martin et le retrouver.

La coutume de Saint Martin est toujours vivace dans la banlieue de Dunkerque et en Flandre maritime (Grande Synthe, Fort Mardick, Grand fort Philippe, Petit Fort, Bergues, Gravelines jusqu’à Cassel)

Le jour de la Saint Martin, les enfants portant leur lanterne vont de porte en porte et demande si « on a vu passer l’âne de Saint Martin ». Ils accompagnent leur demande d’une comptine (un peu sur l’air « d’une souris verte »). Les gens leurs disent que « non » ou les amusent un peu en disant qu’il est passé et souvent les envoient vers un autre domicile ou un autre magasin pour se renseigner. « j’l’ai vu mais il est parti chez untel ou dans telle rue ». Ils les envoient ainsi d’une maison à l’autre et les récompensent d’une friandise.

La récompense traditionnelle est un « Folard »(folaren en Flamand) : Petit biscuit ou petit gâteau de forme allongée souvent avec une boule à chaque extrémité. La légende dit que Saint Martin, pour remercier les enfants de leur aide, aurait transformé le crottin de son âne en biscuit, ce sont ces « follard » ou « Frolard » que l’on distribue en grande quantité aux enfants en souvenir de cette légende.

Les communes ont maintenues, par des concours et des défilés, cette coutume qui reste vivace.

(Saint Martin n’apparait que rarement dans les calendriers, et pour cause: c’est le 11 Novembre)

Cette légende trouve son prolongement dans notre région (Boulogne-Etaples) ou une coutume disparue de nos jours, voulait que la nuit de la Saint Martin, chacun posait une bougie allumée sur le bord des fenêtres pour éclairer la route de Saint Martin.

(Saint Martin était (moine) soldat en garnison à Amiens, c’est, selon la légende, aux portes de la ville d’Amiens qu’il aurait coupé sa cape en deux avec son épée pour la partager avec un pauvre.)

Ces fameuses bougies de Saint Martin (candelles) ont trouvé leur place dans les expressions populaires de notre région. C’est ainsi que pour qualifier un nez qui « coule »(sic) on dit : « çà pind à tin nez comme des candelles ed Saint Martin ».

Agathe Lesage

Le maroilles

 

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Origine : Originaire de la Thièrache, le Maroilles est un des plus vieux fromages de France. Il vient d’un village du même nom dont l’origine est « Maro ialo » qui signifie « grande clairière gauloise ». C’est dès le VIIème siècle que, dans cette commune, rayonnait une importante Abbaye ayant droit de seigneurie sur nombre de villages avoisinants.

Histoire : De nombreux textes renseignent sur les rapports qui liaient les moines à leurs sujets : « tous les manants ayant vaches », devaient transformer en fromage tout le lait de la Saint-Jean pour le remettre à l’Abbaye, le jour de la Saint-Rémy (1er Octobre).

Dégustation : Le Maroilles vous séduira par la générosité de sa pâte et par son goût fin et corsé. Il se déguste tel quel en fin de repas mais est idéal également en cuisine (notamment pour faire la traditionnelle Tarte au Maroilles). Son degré d’affinage est important : plus il s’affine, plus son goût s’affirme et son cœur crayeux s’estompe.

Le vieux Lille

 

clip_image002Origine : c’est un fromage artisanal, également connu sous le nom de « Puant de Lille », ou « Gris de Lille ».

En 1960, Nikita Kroutchev, ancien maître du Kremlin, découvrit ce fromage lors de sa venue à Lille. Il l’apprécia à tel point qu’il s’en fit livrer en URSS. Il bénéficie depuis quelques années, d’un classement en Label Régional.

Famille : le Vieux Lille est un fromage à pâte molle à croûte lavée.

Fabrication : c’est une pâte de Maroilles. Salé deux fois, sans croûte, de couleur grisâtre à odeur légèrement ammoniacale, son goût est plus prononcé, plus salé et un peu piquant. Sa pâte est souple, sans trou. L’affinage du Gris de Lille, connu autrefois, sous le nom de “Maroilles gris”, est plus long que celui de son cousin : il dure 5 ou 6 mois.

Dégustation : il peut accompagner une salade et reste à l’aise dans toutes les utilisations réservées aux fromages forts. Un bon verre de vin ou une bière du pays se marie à merveille avec lui.

La bière de Noël

 

Ce n’est un secret pour personne : notre ami Jean-Paul HUART est un vrai Gars de Nord, et il ne peut s’en défendre ! Il nous en administre aujourd’hui encore, peut-être « à l’insu de son plein gré », une nouvelle preuve : quand ils nous encourage à nous intéresser à Toulouse, notre ville d’adoption, c’est, bien évidemment, avec une chope de bière (du Nord ) à la main…

clip_image002_thumb[1]Beaucoup d’entre nous sont originaires du Nord de la France. Est-ce une raison pour ne pas s’intéresser à notre ville, à notre région d’adoption ? A ce propos, connaissez-vous celui qui a donné son nom à…

Autrefois, les brasseurs, pressés de stocker leurs nouvelles récoltes d’orge et de houblon, se dépêchaient de brasser ce qui restait des anciennes. Ce reliquat donnait une bière aux saveurs et vertus originales, particulièrement aromatique et riche en matières premières.

La bière changeait d’une année sur l’autre, selon les récoltes et l’inspiration du brasseur qui mélangeait malts, épices, écorce d’orange, coriandre, cardamome ou cannelle…

On en fit une bière de fête, donc de partage… la bière de Noël !

clip_image006_thumbUnique, produite en quantité réduite, elle était offerte en cadeau par le brasseur à ses employés et ses clients.

clip_image008_thumbCette tradition est toujours à l’honneur dans les brasseries, malgré la disparition des contraintes de conservation et de transport.

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Elle titre en moyenne 6°, s’apprécie fraîche évidemment (de 4 à 6 °), se marie à toutes sortes de plats, foie gras, gibier, viande en sauce, poisson fumé, même le chocolat ou un dessert caramélisé.

Elle peut aussi rentrer dans la composition d’une recette, comme celle du bœuf braisé à la bière, que vous trouverez sous la rubrique « cuisine » du présent numéro de votre Beffroi.

Jean-Paul HUART

La dentelle de Caudry

D’aucuns racontent que notre ami Jean-Paul HUART ne fait pas dans la dentelle. Et bien si ! Dans celle de Caudry, bien sûr…

LA DENTELLE DE CAUDRY

elle fait à nouveau tourner les têtes !

Grâce KELLY en portait le jour de son mariage avec le prince Rainier de MONACO, en 1956.

Considérée comme un produit de luxe et appréciée des femmes élégantes du monde entier, la dentelle de Caudry (Nord) est produite actuellement par sept fabricants, employant environ 600 salariés.

clip_image002Les métiers Leavers, énormes machines reproduisant le mouvement des mains de la dentellière, fonctionnent avec des cartes perforées comme celles d’un orgue de Barbarie.

Le tissage est mécanisé, mais la préparation du travail est manuelle, le passage des fils dans la machine, le remplissage des bobines se font à la main. Lorsque le tissage est terminé, les effileuses, écailleuses, découpeuses et brodeuses entrent en action pour les retouches et finitions.

A la fin du XIXème siècle, les industriels caudrésiens installent les premiers métiers. L’essor est fulgurant. Avant la première guerre mondiale, Caudry compte 177 fabricants et presque 1800 métiers. Après les bombardements de la grande guerre, Caudry investit dans les métiers de grande largeur, destinés à l’habillement, tandis que Calais se centre plutôt sur la lingerie.

Le marché est toujours florissant, mais les années soixante marquent la fin de l’euphorie. Lorsque le pape JEAN XXIII supprime l’obligation pour les femmes de porter un couvre-chef à l’église, généralement une mantille, les dentelliers caudrésiens stoppent 100 métiers du jour au lendemain.

La libération des mœurs, la mini-jupe remisent la dentelle parmi les accessoires de grand-mère. La crise économique, la mondialisation déciment la profession.

Mais depuis quelques années, les clignotants sont à nouveau au vert. La dentelle de Caudry fait à nouveau tourner les têtes, en apportant aux vêtements une « French touch » appréciée des élégantes du monde entier.

D’ailleurs, en mai dernier, Catherine Middleton entrait dans la cathédrale de Westminster dans une superbe robe agrémentée de dentelle de Caudry.

Jean-Paul HUART

La braderie de Lille

clip_image002Chaque année, début septembre, s’organise une immense fête à laquelle se mêlent tous les commerces et les habitants de Lille et des alentours. La ville s’anime alors pour un gigantesque vide grenier, une véritable foire aux bonnes affaires !

Autrefois, la Braderie de Lille était une simple foire du Moyen-Âge. L’origine en revient aux domestiques qui furent autorisés à vendre les objets et vêtements usagés de leurs patrons une fois par an, uniquement entre le coucher du soleil et le lever du soleil. De nos jours, à la Braderie de Lille, tout se vend et tout s’achète ! Une autre tradition s’ajoute à celle de la chine : la dégustation des Moules-Frites, qui donne lieu à un concours du plus haut tas de coquilles vides devant les estaminets !

Le genièvre

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Le genièvre est un alcool de céréales (orge, blé, seigle, avoine) fermenté puis distillé dans un alambic garni de graines de genévrier (arbuste à baies violettes). Les baies de genièvre sont récoltées en octobre. On ne compte que quelques kilos de baies pour six tonnes de céréales. Elles ne sont employées que pour leur parfum. La fabrication du genièvre est proche de celle du Whisky. Le genièvre contient 49 % d’alcool. Il apparaît dans les années 1770, aux environs de Dunkerque. La consommation de genièvre en Artois et en Flandre a crû jusqu’au début du XXème siècle. Autrefois boisson de l’ouvrier, le genièvre est devenu un produit haut de gamme. Seules trois distilleries le fabriquent encore, dont deux sont localisées dans la métropole lilloise.

La Bêtise de Cambrai

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 Les Bêtises de Cambrai sont ces fameux petits bonbons blancs de forme rectangulaire, ornés d’une bande jaune, créés en 1856 et qui ont fait la réputation de la ville.

La fabrication débute par une cuisson de trente minutes à plus de 100 °C de plusieurs sortes de sucres dans de superbes curseurs en cuivre. La pâte ainsi obtenue est travaillée à la main, puis déposée dans un pétrin pour l’oxygéner et la mélanger à de l’essence de menthe. En quelques minutes, sa couleur passe du roux (sucre cuit) au blanc, comme les œufs en neige passent du blanc cassé au blanc éclatant après avoir été battus.

Les artisans reconstituent alors une bêtise géante d’environ 30 kilos. La pâte est ensuite étirée dans un laminoir, puis coupée et empapillotée pour le plaisir des gourmands.