Un pique-nique de rentrée arrosé (?)

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Les cieux n’étaient pas avec nous pour ce pique-nique de rentrée. A tel point que seule une vingtaine d’Amicalistes osa braver des prévisions météorologiques catastrophiques pour ce dimanche annoncé très humide.

En fait, si l’on excepte une température un peu fraîche pour la saison, la journée s’est déroulée sans réel désagrément atmosphérique. Ceux qui n’ont pas osé venir ont dû le regretter, d’autant que notre irremplaçable secrétaire a ouvert pour nous les portes du presbytère de Roques-sur-Garonne, nous permettant de manger à l’abri.

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Si le ciel restait gris, l’apéritif offert par l’Amicale fut pris à l’extérieur. La convivialité des Gars du Nord les rend fatalistes : une ondée n’est pas de nature à gâcher leur plaisir de se retrouver pour passer ensemble un bon moment.

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Le repas fut paradoxalement bien arrosé, mais au sec. Sans la défection de ceux qui craignaient les intempéries, les locaux se seraient avérés trop petits pour nous accueillir tous. Comme nous a dit Cafougnette : Final’mint, i z’ont bin fait ed’ pas v’nir !

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Après le repas, il ne pleuvait toujours pas. Nous n’avions pas amené nos boules de pétanque (excès de pessimisme) et nous étions quelque peu désœuvrés. Heureusement, notre jeune ami Julien Codron a plus d’une corde à son arc et, prévoyant, avait apporté un jeu de Mölkky. Ainsi nous a-t-il initiés aux quilles finlandaises.

Pour ceux qui ne connaissent pas le Mölkky, je vous invite à lire (page suivante) l’excellent et très complet exposé de notre vénérable secrétaire qui prouve qu’elle maîtrise bien mieux la théorie que la technique. Mais n’anticipons pas…

Nous avions décidé de constituer 4 équipes (2 féminines et 2 masculines). Le hasard du tirage au sort vit s’opposer, dans un premier temps, les deux équipes masculines, ce qui n’était pas pour déplaire à ses éléments, conscients de ses avantages et soucieux de donner l’exemple dans cette discipline nouvelle pour tous les participants, ainsi que nous l’a sobrement fait valoir Cafougnette avec une de ses sorties frappées au coin du bon sens : Avec chés femmes, i vaut miux montrer qu’expliquer, sinon, cha va cor nous donner soif !

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On notera l’attitude parfaite des joueurs, la maîtrise du geste, non dénuée d’une certaine beauté et de cette grâce virile qui force le respect, la sûreté du lancer et l’engagement total de ces équipes masculines jouant déjà comme de vrais professionnels, tandis que les équipes féminines se livraient à d’insignifiants papotages au lieu de tenter d’appréhender les rudiments de ce jeu en observant leurs seigneurs et maîtres… (du jeu, bien sûr…)

Bref, en moins de vingt minutes l’affaire était entendue, l’équipe gagnante ayant atteint très précisément le nombre de points exigés (cf les règles du jeu page suivante). Les équipes féminines entrèrent alors en lice.

clip_image034[1]A côté…

clip_image036[1]Encore raté…

clip_image038[1]Raté…

clip_image040[1]Tant pis…

clip_image042[1]Re-raté…

clip_image044[1]Ce n’est pas possible !!!

On vit ainsi, deux longues heures durant, les équipes féminines rivaliser de maladresse et d’incompétence, sans parvenir à se départager faute d’obtenir l’exact nombre de points exigés par la règle du jeu, devant un public masculin atterré qui observait d’un œil déjà connaisseur les contreperformances féminines…

Les conseils prodigués avec bienveillance ne changèrent rien à l’affaire et, le soir tombant et des joueuses de moins en moins motivées nous empêchèrent de faire la belle. Cafougnette, avec sa verve légendaire résuma la situation en ces termes : à m’motte, cha dot ête un jux trop compliqué pour all’s aut’s !

Vous l’aurez compris, cette partie mémorable fut ponctuée d’énormes éclats de rire. Si nous ne sommes pas devenus des pros du Mölkky en ce 9 septembre, la journée fut, dans son ensemble, une réelle partie de plaisir.

Jean-Marie DUMARQUEZ