La croisière a failli ne pas s’amuser…

9 septembre au petit matin… tout le monde est là aux divers points de ramassage du car. Dernier embarquement au terminus du métro à Ramonville St-Agne. Panne dans le métro, angoisse de l’attente mais tout est bien qui finit bien, ils sont tous là. L’ambiance est à la joie, le calme règne dans l’autocar bleu car certains finissent leur nuit. L’autoroute défile, nous entrevoyons déjà cette semaine comme la réalisation d’un rêve mis en place depuis 11 mois. Arrêt sur une aire d’autoroute après Montpellier. Tout le monde se dégourdit les jambes, papote, rigole… Le temps de la pose du chauffeur respecté, nous embarquons pour la dernière partie du voyage.

Quelques kilomètres plus loin, le bus devient poussif… Tout à coup les voyants lumineux du tableau de bord passent tous au rouge et un « méchant bip » retentit !!! C’est la cata !

Le bus s’engage sur une aire providentiellement là. Il est 11h45. Nous découvrons que nous ne sommes pas les seuls en panne, sur la même voie est garé un car et un véhicule de réparation de la société d’autoroute. Notre chauffeur ouvre les tripes du beau bus bleu … et le diagnostic du spécialiste n’est pas bon !

L’angoisse monte parmi les voyageurs, qu’allons-nous pouvoir faire ? Il nous faut être à l’embarquement à 15h maximum ! Les téléphones entrent en opération : à la société du bus, à la société d’autoroute, à croisière de France,… et les solutions n’arrivent pas ; les minutes et les heures passent, le temps s’étire et le stress monte.

Le commandant du bateau nous octroie une demi-heure de retard, on sait que nous aurons un mal fou à obtenir un nouveau véhicule et un chauffeur en ce beau dimanche…

Le temps passe, les gendarmes viennent sécuriser la voie où nous sommes installés, assis sur des bordures en ciment, on nous apporte des bouteilles d’eau, on s’inquiète car le soleil tape…

Une bonne nouvelle arrive enfin qui vient faire retomber le stress montant…. Grâce à l’intervention de notre société de car, le bateau nous attend jusqu’à 16h30.

Ca y est on nous envoie un nouveau véhicule au départ de Nîmes avec un chauffeur qui a accepté de quitter ses activités (barbecue chez des amis) pour nous conduire au pied de notre bateau. Il est 14h30. Vite nous vidons les soutes, alignons nos valises et sacs… Notre beau bus bleu s’en va sur la dépanneuse, le nouveau car arrive, vite, vite, nous montons à bord.

Le temps de dire au revoir et merci aux forces de l’ordre avec en tête le lieutenant-colonel, et à la représentante du sous-préfet venue prendre de nos nouvelles et hop nous revoici en route, du moins en autoroute.

A Marseille chez Croisières de France, on nous téléphone toutes les 10 minutes pour savoir où nous sommes, le chauffeur (tout du moins la chauffeuse si cela existe) connaît bien la région et nous fait gagner du temps.

16h, nous sommes en vue du port mais avons quelques problèmes pour trouver le bon quai… on vient nous guider en moto… et ouf, il est là, tout bleu (lui aussi) tout beau !! Notre bateau l’horizon !

L’embarquement est rock and roll lui aussi car il faut faire vite, vite, montrer ses papiers d’identité, se faire photographier, … mais peu importe nous y sommes, nous courrons presque pour pouvoir enfin mettre le pied sur l’Horizon. Ca y est, nous laissons le stress à la porte du navire et nous allons pouvoir apprécier notre croisière.

Dans un prochain numéro je vous raconterai notre vie à bord qui fut plus calme que le trajet du départ.

Un merci à tous les gens qui nous ont aidés : Pascal le chauffeur, Sandrine (de la société de car) en lien constant, Croisières de France qui nous a permis d’être en retard, les autorités qui nous ont sécurisés et hydratés, la chauffeur du bus de Nîmes, et merci aux ch’tis qui ont su garder leur bonne humeur qui n’est pas légendaire !!

Momo