DISCOURS DE L’ASSEMBLEE GENERALE

Discours du président lors de l’assemblée générale du 20 janvier 2013 valant procès-verbal de séance
1) Ouverture

Je voudrais tout d’abord vous remercier de votre présence malgré la neige et vous souhaiter une bonne année « amicaliste ». Nous serons aujourd’hui 58 à table. L’an dernier, nous étions 55.

Avant tout, j’aimerais qu’on ait une pensée pour notre ami Jean-Pierre BERGIN, qui nous a quitté au mois de décembre dernier. Jean-Pierre était très attaché à notre Amicale et y laisse le souvenir d’un compagnon agréable.

Nombreux sont ceux qui connaissent quelques soucis de santé et n’ont pu être présents aujourd’hui, en particulier notre ami Jean-Yves VASSEUR, hospitalisé en chirurgie cardiaque. D’autres sont retenus par des obligations familiales ou par d’autres activités…

Tous le déplorent et nous ont d’ailleurs adressé, qui un mot amical, qui un coup de téléphone, pour s’en excuser et nous souhaiter de passer une bonne journée. Qu’ils en soient ici remerciés !

Même si certains ont oublié de nous les adresser, nous détenons aujourd’hui 11 pouvoirs.

Conformément à nos statuts, le quorum est réuni. Je déclare donc l’assemblée générale 2013 de l’Amicale des Gars du Nord ouverte.

2) La vie du bureau

Les membres du bureau se sont montrés efficaces tout au long de cette année et tous sont partants pour une année supplémentaire, à l’exception de votre serviteur. Nous y reviendrons en fin de réunion.

J’en profite pour tirer un grand coup de chapeau à cette équipe qui œuvre dans l’ombre pour vous proposer des activités susceptibles de vous intéresser. Organiser une manifestation par mois tout en gérant les inévitables impondérables est un vrai travail dont les membres bénévoles du bureau s’acquittent avec maestria.

3) Bilan des activités 2012

– Stabilité des cotisations :

Ainsi que vous avez pu le constater, le montant de votre cotisation n’a pas augmenté cette année encore.

Nous ne nous appesantirons pas sur cette crise dont les médias nous rebattent les oreilles à longueur de temps, mais, conscients que l’aspect financier peut constituer un frein à nos activités, nous continuerons notre politique de prix bas et de prise en charge tant que nos lotos et autres manifestations lucratives alimenteront notre trésorerie.

– Notre site Internet :

Le site créé par notre ami Julien CODRON, en charge de notre communication multimédia, est aujourd’hui opérationnel. C’est d’autant plus important que l’Internet constitue désormais un vecteur de communication incontournable.

Nous sommes passés à la vitesse supérieure, en particulier en mettant les pages du Beffroi en ligne au fur et à mesure de leur création. Bientôt, une newsletter adressée par mail préviendra à chaque adhérent dès la mise en ligne de nouveautés sur le site.

Un trombinoscope a été créé qui permet à chacun d’identifier tel ou tel amicaliste « vraiment sympa mais dont on ne se rappelle plus le nom »… Une très bonne idée.

Un référencement performant et une grande facilité d’accès au contenu de notre site répond, pour l’instant, à nos besoins de communication.

– Nos investissements en 2011

Crise oblige, nous n’avons pas réalisé d’investissements significatifs cette année. Nous avons préféré assurer notre trésorerie et nous n’avions pas de réels besoins.

– Ce que nous avons fait en 2012 :

Jean-Paul HUART nous a habitués, lors de nos assemblées générales, à visionner une rétrospective de nos activités de l’année écoulée sous la forme d’un film monté de façon professionnelle sur fond musical.

Je m’en réjouis, car les films de Jean-Paul sont un réel bonheur. Les images étant, en l’occurrence, plus « parlantes » que les mots, je me contenterai de vous rappeler nos sorties 2012, sans commentaires.

Dimanche 04 décembre 2011

Moules-frites à la Taverne de Maitre Kanter à TOULOUSE

Dimanche 22 janvier 2012

Assemblée générale au restaurant le Râtelier à MONTAIGUT-SUR-SAVE

Dimanche 11 mars 2012

Moules-frites au Cabanat à PORTET-SUR-GARONNE

Dimanche 13 mai 2012

Rallye promenade dans le Sud-Est Toulousain

Dimanche 01 avril 2012

Sortie en bus dans le Tarn

Samedi 23 et Dimanche 24 juin 2012

Sortie Randonnée dans les Pyrénées

Dimanche 3 juillet 2012

Pique-nique aventure à GAURE chez Edouard Duleu

Dimanche 02 septembre 2012

Pique-nique de rentrée au ramier de ROQUES-SUR-GARONNE

Semaine du 09 au 16 septembre 2012

Croisière en Méditerranée

Dimanche 21 octobre 2012

Moules-frites au Cabanat à PORTET-SUR-GARONNE

Samedi 10 novembre 2012

Sortie au musée du May à TOULOUSE

Dimanche 2 décembre 2012

LOTO 2012 au centre d’animation Lalande à TOULOUSE

4) La nécessité de recruter

Nous comptons aujourd’hui quelques 50 familles adhérentes, sous réserve que tous renouvellent leurs cotisations. A ce jour, nous n’avons enregistré u’une quarantaine de renouvellements d’adhésion. Rien de dramatique : c’est un phénomène habituel qui oblige notre trésorier à jouer, pour un temps, le rôle d’agent de recouvrement. Ce n’est pas agréable, mais nécessaire.

Si les nouvelles adhésions compensent certaines défections (départ de la région, décès, problèmes de santé ou familiaux, lassitude, envie d’autre chose…), il semble que nous soyons encore trop peu nombreux pour être certains d’avoir un nombre suffisant de participants à chaque manifestation pour la rendre viable financièrement. Que nous soyons 10 ou 50, un autobus coûte le même prix ! Idem pour un orchestre ! Si nous ne faisons pas « le plein », ce n’est pas jouable financièrement.

Nous espérons que notre site internet, enfin opérationnel, nous permettra de nombreuses adhésions en s’adressant à un public qui ne soupçonne parfois même pas notre existence. L’avenir nous le dira.

Dans cette attente, je vous demande, une nouvelle fois de parler autour de vous de vôtre Amicale, de la faire connaître, et d’inciter les nordistes égarés en terre étrangère à venir nous rejoindre. Certains d’entre vous s’y emploient déjà de façon très efficace et nous les en remercions.

Je tiens d’ailleurs à saluer tout de suite les nouveaux venus de cette année, qui participent à leur première assemblée générale de l’Amicale des Gars du Nord. Je les salue et je les remercie pour leur présence. Nous les baptiserons tout à l’heure, comme il se doit, au son du Vivat Flamand.

5) Remerciements

· à nos partenaires :

– La Banque Populaire pour sa subvention annuelle de 160 € et pour ses services d’impression de notre Beffroi.

– Stella Artois par l’intermédiaire de notre ami Gérard GRUYEZ qui arrive encore de temps en temps à négocier l’obtention de quelques privilèges.

– Jean-Marc GALES, directeur du Centre d’Animation Lalande, à l’écoute de nos attentes.

· aux Amicalistes :

Je ne les citerai pas nommément, mais ils se reconnaîtront, tous ceux qui ont contribué, d’une façon ou d’une autre, à faire vivre notre Amicale.

Nos remerciements vont également à vous tous, pour votre présence fidèle à chacune de nos sorties et manifestations.

6) Le beffroi

Je rappelle que les colonnes du Beffroi sont ouvertes à tous et qu’il appartient à chacun d’y apporter sa contribution.

Notre journal sort cinq fois par an, en principe, les 1ersfévrier, avril, juin, septembre et novembre et le bouclage intervient dix jours avant.

S’il sort parfois avec un peu de retard, c’est que nous n’avons pas toujours en temps voulu toutes les informations relatives à nos futures sorties, qui doivent paraître dans l’encart « Le Beffroi Pratique ». Nous tentons d’y remédier, mais ce n’est pas toujours facile.

La Banque Populaire en assure toujours l’impression, mais il faut souvent « batailler » pour raccourcir les délais. En revanche, depuis qu’elle n’en assure plus l’envoi, l’acheminement du Beffroi s’est considérablement amélioré. Finalement – et malgré les conséquences financières – la maîtrise de ce poste nous facilite la vie.

Nous continuerons cette année encore à envoyer par mail à ceux qui sont « connectés » Le Beffroi Pratique avant son impression. Mais seule la moitié environ de nos adhérents est concernée.

Ensuite, le Beffroi sera accessible en ligne dans sa totalité sur notre site après l’envoi d’une newsletterd’information.

***

Voilà pour le rapport moral 2012. Jean-Paul HUART vous présentera tout à l’heure notre calendrier prévisionnel 2013.

Mais avant cela, Eric COUSIN, notre trésorier va vous présenter le rapport financier de l’année écoulée.

***

Quitus ayant été donné à notre trésorier à l’unanimité des Amicalistes présents, passons aux projets 2013.

7) Nos projets pour 2013

Nos lotos :

En espérant que les cieux seront cléments et ne nous contraindront pas à des annulations intempestives, nous continuerons à proposer pour nos lotos à venir uniquement des lots de bouche, qui nous semblent davantage intéresser les joueurs en ces temps de crise.

La ch’tite braderie :

L’événement n’a pas eu lieu en 2012 pour des raisons qui nous échappent totalement et il est vraisemblable que l’idée même de ce type de manifestation soit définitivement abandonnée. Dommage !

Calendrier prévisionnel des manifestations 2013 (voir en annexe)

Il s’agit bien là d’un prévisionnel : les grandes lignes en sont fixées, mais quelques changements peuvent intervenir en cours d’année. Toutes les informations vous seront fournies dans le Beffroi Pratique avant chaque manifestation.

J’espère que vous prendrez autant de plaisir à participer à ces manifestations que nous avons à les préparer.

L’inter-amicales 2013 :

Aucune association ne s’est encore positionnée pour l’organiser. Il semble que nos pairs de Midi-Pyrénées, à l’exception de nos amis tarbais et castrais, connaissent toujours quelques problèmes structurels.

Rien n’a changé depuis l’année dernière : les associations de Rodez et de Figeac n’existent plus et nous sommes toujours sans nouvelles de celles d’Albi, d’Auch et de Montauban.

J’espère de tout cœur que ces rencontres annuelles avec les Gars du Nord de Midi-Pyrénées pourront reprendre dans les années à venir.

L’amicale Belge :

Nos amis belges nous adressent régulièrement leur bulletin et nous envoyons le Beffroi à leur président, de façon à créer des ponts entre nos deux amicales et partager sorties et manifestations, ainsi que nous en avions convenu lors de notre assemblée générale de l’an dernier.

Il n’est pas toujours facile de communiquer en temps et en heure compte tenu des dates de sorties de notre Beffroi. Nous nous efforçons, dans la mesure du possible, de relayer l’information. Nul doute que notre site internet devrait nous permettre de progresser sur ce point.

8) Election de bureau 2013

Vous le savez déjà, ma décision de démissionner du poste de président est aujourd’hui entérinée, après dix ans de bons et loyaux services. Deux quinquennats, c’est largement suffisant : au-delà, on friserait la dictature…

Je tiens à vous remercier pour la confiance dont vous m’avez honoré tout au long de ces dix années et vous dire que ce fut pour moi un réel plaisir de présider une telle Amicale, efficacement épaulé par une équipe exceptionnelle. Eh oui ! Le succès ne vaut que s’il est partagé !

Cette décision sonne aussi l’heure des bilans, avec la prise de conscience du chemin parcouru, mais aussi de tout ce que l’on aurait pu faire et que l’on n’a pas fait. Heureusement, ces projets non réalisés le seront un jour, par d’autres mains, en d’autres temps, sous d’autres cieux, et cette idée est rassurante : le petit maillon aura joué son rôle dans la grande chaîne humaine. Savoir recevoir… Savoir transmettre… Si je ne devais retenir qu’une seule chose de cette expérience formidable, ce serait cette leçon de vie si évidente : sans les autres, on n’est rien !

Une précision toutefois : il ne s’agit pas d’un abandon, je reste membre du bureau. A moins d’un égo détestable, on ne tourne pas aussi facilement le dos à dix ans d’investissement…

Le bureau a décidé en réunion de proposer à votre suffrage la candidature de Jean-Paul HUART, un choix judicieux. Notre amie Jean-Paul nous a déjà largement prouvé son implication dans la vie de l’Amicale : la relève ne pouvait être mieux assurée. Au boulot JP !

L’intégralité des membres du bureau est reconduite dans ses fonctions à l’unanimité des votants présents, avec les changements suivants : Jean-Paul-HUART est nommé président.

***

J’espère n’avoir pas été trop long et vous invite à boire une coupe de champagne pour clôturer cette journée quelque peu perturbée par la météo.

Jean-Marie DUMARQUEZ

Calendrier prévisionnel des sorties et manifestations 2013

Date

Nature

Lieu

Sam 22 déc 2012

Soirée croisière

Ancienne salle de cinéma de Lalande à Toulouse

Dim 20 janv  2013

Assemblée générale

Restaurant Les Tables de la Fontaine à Fontenilles

Sam 2 mars 2013

Soirée costumée

Ancienne salle de cinéma de Lalande à Toulouse

Dim 14 avril 2013

Sortie “les gens de Garonne”

Dim 12 mai 2013

Loto à 14h30

Centre d’animation Lalande

Dim ?? mai 2013

Rallye promenade

Avec repas au restaurant le midi

Top secret

Vend 7, Sam 8 et Dim 9 juin 2013

Sortie Randonnée

Dans les Pyrénées

Dim 7 juillet

Pique-nique aventure

Lieu à déterminer

Vacances

Vacances

Vacances

Septembre

 

Dim 15 Septembre 2013

Exposition sur le Nord et pièce de théâtre Ch’ti

Avec restauration Ch’ti à midi (sous réserves)

Centre d’animation Lalande

Dim ?? octobre 2013

Inter-amicales

Organisée par l’amicale de ?? ou sortie bus

? (ou région à déterminer)

Dim ?? nov 2013

Loto à 14h30

Centre d’animation Lalande

Les membres du bureau élus ou réélus à l’unanimité lors de l’assemblée générale 2013

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BOULET Pierre
CARPENTIER Marie
CODRON Julien      (responsable internet)
CODRON Sabrina      (responsable beffroi)
COUSIN Eric      (trésorier)
DUMARQUEZ J-Marie
DUMARQUEZ Jocelyne
GRUYEZ Gérard       (vice-président)
GRUYEZ Yolande
HUART Jean-Paul       (président)
HUART Monique         (secrétaire)
LEIGNEL Christian
LESAGE Agathe      (secrétaire adjointe)
MENET Francis
SAINT-SOLIEUX Alain
PLONKA Dominique
VILLEGER Frédéric

Présidents d’honneur
LESAY Dominique
DUMARQUEZ J-M

Conseillers auprès du bureau
DUMARQUEZ André
WCIORKA Léon

Personnes accréditées pour signature aux comptes bancaires :
COUSIN Eric
DUMARQUEZ J-M
GRUYEZ Gérard
HUART Monique
HUART J-P

SOUVENIRS, SOUVENIRS …

Comme la majorité d’entre nous, j’ai été frappé par l’annonce de la fermeture, de la librairie Castella, bien connue des Toulousains. Une page se tourne…et avec elle l’histoire de notre amicale.

Madame Castella était une très fidèle amicaliste, (je l’ai connu en 1957) qui ne manquait que très rarement nos manifestations.

A la même époque plusieurs amicalistes avaient des commerces dans la ville de Toulouse, par exemple :

Monsieur Barrois du magasin Marem, place Wilson, était spécialisé dans tout ce qui concernait les jeunes enfants : jouets, et puériculture. Il y a maintenant à sa place une importante parfumerie.

Madame Lecomte tenait le magasin des laines phildar, rue Alsace Lorraine.

Madame Deffrenes, vendait elle aussi de la laine dans le quartier devenu le Mirail.

Madame et Monsieur Carels, dont la boutique se trouvait place Roger Salengro, vendaient du linge de maison. Monsieur Carels a été durant de longues années, le trésorier et l’animateur de l’Amicale.

Monsieur Desmoutiers, photographe, avait son magasin rue pharaon. Il n’oubliait jamais ses appareils lors de nos réunions !

Monsieur lemesrre vendait des meubles boulevard de Strasbourg avant de s’installer route d’Espagne et d’y créer une des premières grandes surfaces du meuble : mobb. Quelques années plus tard ce local fut entièrement détruit par un violent incendie, A son emplacement se trouve maintenant un magasin but.

Monsieur robillard était imprimeur avenue de grande bretagne. Les premiers numéros du beffroi étaient bien entendu imprimés dans ses ateliers.

Monsieur derreude, joueur du t.f.c tenait le tabac place rouaix.

Madame decugnières avait une école de conduite et son mari donnait des leçons de conduite, auparavant il était artisan taxi (taxi n°10)

Enfin madame meurisse avait son magasin : nord midi tissus place des carmes avant de le transférer rue de metz.

Je me souviens aussi de certains membres de notre amicale, toujours dans les années 50/70, ainsi que de leurs professions :

Monsieur gremilly était recteur de l’académie.

Monsieur couvreur était fourreur, son magasin se trouvait à la place du magasin fnac rue Alsace lorraine, il fut président de la chambre de commerce et aussi de notre amicale (jusqu’en 1962).

monsieur becquelin était directeur de la cram.

Monsieur vergnes était directeur de la sécurité sociale.

Monsieur fournier était directeur de l’office central pharmaceutique.

Monsieur carradet était directeur de l’union laitière Coopérative.

Monsieur roussel qui fut notre président pendant 18 ans était directeur régional du groupe mornay et des assurances la France.

Monsieur dubus était assureur rue léon soulié.

Monsieur Duleu, célèbre accordéoniste, venait surtout nous rejoindre lors des après-midi dansantes que nous faisions à l’occasion de la galette des rois.

Monsieur demesy était représentant en rideaux.

Monsieur charels était représentant en spiritueux et avait en exclusivité la marque Johnny walker.

Monsieur meurisse président de 1984 à 1992, ingénieur des arts et métiers, était agent général d’une très important société industrielle.

Enfin trois amicalistes étaient experts comptables : messieurs payuelle, leroy et caron. Ce dernier fut président de 1962 à 1966.

Bien entendu, d’autres noms me reviennent à l’esprit : messieurs roellens, thorez et dupont mais ma mémoire a des trous et ne me permet pas de vous en raconter davantage !

Je pense qu’au jour d’aujourd’hui, de cette longue liste, seules mesdames roussel, meurisse et deffrenes pourraient encore se joindre à nous….

Dominique Lesay

***

Merci Dominique pour ces souvenirs ; En tant que Toulousaine, j’ai fréquenté durant mon enfance certains de ces magasins, ignorant à cette époque qu’ils appartenaient à des amicalistes dont plus tard je rejoindrais par les hasards de la vie, la longue liste.

Qui plus tard pourra avec sagesse témoigner ainsi de notre présent quand il sera devenu passé ???

Monique Huart

Convocation Assemblée Générale 2013

Chers Amis,

Le Conseil d’Administration a le plaisir de vous inviter à participer à l’Assemblée Générale de notre association qui se tiendra le :

image_thumb[2]

dimanche 20 janvier 2013 à 10 h 30 précises

au restaurant LES TABLES DE LA FONTAINE,

lieu-dit « La Bourdette », 31470 FONTENILLES

(voir les explications ci-dessous pour vous y rendre)

Nous y délibèrerons de l’ordre du jour suivant :

– Rapport moral relatif à nos activités de l’exercice 2012.

– Exposé des projets pour 2013.

– Rapport financier et approbation des comptes et de leur fonctionnement.

– élection du conseil d’administration 2013.

Vous voudrez bien nous faire connaître avant le 5 janvier prochain les questions que vous souhaitez voir aborder à l’occasion de cette réunion de façon à ce que nous puissions les faire figurer à l’ordre du jour.

Cette assemblée sera suivie d’un repas festif. Vous trouverez ci-joint tous les éléments nécessaires pour renouveler votre adhésion et participer à cette journée importante dans la vie de notre Amicale.

En espérant vous y accueillir nombreux,

Le bureau de l’amicale se joint à moi pour vous souhaiter de joyeuses fêtes de fin d’année.

Jean-Marie DUMARQUEZ

Président de l’Amicale des Gars du Nord de Toulouse

Pour vous y rendre :

image_thumb

1) Se rendre à Fontenilles centre

Sortir de Fontenilles en direction de la Salvetat, par la D65.

A environ 2 km tourner à gauche pour entrer dans le lotissement la Bourdette.

Prendre à gauche et continuer tout droit jusqu’au parking.

2) En venant de la Salvetat, à environ 2km avant Fontenilles, tourner à droite pour entrer dans le lotissement La Bourdette. Prendre ensuite à gauche et continuer jusqu’au parking

Au programme :

Ø A 10h30 : accueil

Ø A11h00 : assemblée Générale

Ø A 12h30 : apéritif (Cardinal)

Ø A 13h00 : repas

Ø A 15h00 : film de Jean–Paul sur l’année passée

Ø A 16h00 : champagne !

Menu

Apéritif Cardinal

***

Foie Gras mi-cuit aux figues

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Cassolette de la mer

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Quasi de veau gratiné à la mozzarella et concassée de tomates

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Feuillantine au chocolat crème anglaise au caramel

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Vin blanc Viognier,

Vin rouge Gaillac Harmonieimage_thumb[3]

***

Café

Le prix de cette journée est fixé à :

29 euros pour les Amicalistes à jour de leur cotisation 2012.

10 euros pour les enfants de moins de 12 ans.

32 euros pour les invités.

Merci d’établir 2 chèques : un pour la cotisation et un pour la participation à l’Assemblée Générale.

Les amicalistes qui ont un problème de déplacement sont invités à se faire connaitre auprès de Monique Huart (05.61.72.53.58), un covoiturage devant être mis en place pour la journée.

Des rendez-vous manqués …

NOTRE SOIREE COSTUMEE : 
Reportée pour les raisons exposées dans le dernier numéro du Beffroi, elle a dû être purement et simplement annulée faute de participants en nombre suffisant pour la réussir.
L’indisponibilité des salles d’accueil à des dates qui nous conviennent est un problème récurrent qui risque de rendre de plus  en plus difficile l’organisation de ce type de manifestations.
NOS LOTOS :
Victimes d’annulations à répétitions pour les mêmes raisons d’indisponibilité des salles.
LA CHITE BRADERIE :
La Chtite Braderie, à laquelle nous participions depuis trois ans en association avec le entre d’Animation Lalande et l’association POTES, se fera sans nous cette année. Nous sommes en effet sans nouvelles de nos anciens partenaires. Silence radio intégral !
Il faut dire que, de notre côté, nous n’avons pas pris la peine de les contacter. Suite à nos derniers échanges avec l’association POTES, qui, – c’est le moins qu’on puisse dire – manquaient cruellement de cordialité et dont nous vous avons informés lors de notre assemblée générale de février dernier, les membres du bureau de l’Amicale, scandalisés par une telle attitude, n’ont pas souhaité, à l’unanimité, se réinvestir dans cette manifestation.
Ce n’est pas un drame en soi. Toutefois, nos lotos  et la Chtite Braderie constituaient nos seules sources de revenus, hors cotisations. Leur disparition constitue donc un réel manque à gagner. Nous avions heureusement constitué quelques réserves de trésorerie qui nous permettent, cette année encore, de prendre en charge une partie du coût de vos sorties amicalistes. Mais il faudra très vite trouver d’autres moyens de financement si nous voulons continuer notre politique de prise en charge. Toutes les suggestions seront bienvenues !

Quand la muse s’amuse

Voilà une rubrique absente de notre Beffroi depuis trop longtemps. Heureusement notre ami Jean-Pierre BOSSUT nous invite à la remettre au goût du jour.

Convaincu que la seule richesse c’est d’avoir un ami, il n’a de cesse de le faire savoir…

AMI

« Mes amis… »

Quel optimisme, quelle inconscience !

« Mon ami… »

En avoir un, quelle chance !

Amis, copains, connaissances :

Connaissances….en abondance,

Copains…. main dans la main,

Amis …. main sur le cœur,

Un rare bonheur !

Jean-Pierre BOSSUT

L’acrostiche qu’il nous propose sur le même thème s’érige en évidence…

Avec toi mon Ami

Même dans les pires ennuis

Impossible n’existe pas.

Jean-Pierre BOSSUT

Et celui-ci, reprenant la même idée, laisse à penser que notre ami Jean-Pierre est au mieux avec la plus haute autorité…

Dieu m’a dit

Imagine le bonheur

Enivre-toi de vie

Utilise ton cœur.

Jean-Pierre BOSSUT

La fin du monde …

En ce 11 février 2012…

…L’AMICALE DES GARS DU NORD

N’A PLUS QUE 314 JOURS A VIVRE !

Eh oui, la fin du monde est programmée pour le 21 décembre 2012 ! Ce sont les Mayas qui nous le disent. Ils auraient fixé cette date parce que leur calendrier s’arrête ce jour-là !

clip_image016_thumb_thumb_thumb_thumbApparemment, nous avons donc bien fait de nous amuser le 22 janvier dernier, au restaurant « Le Râte-lier », dans la forêt de Bouconne. Il semble-rait, aux dires des Mayas, que ce fut notre dernière assemblée générale.

Je vous conjure donc de venir toujours plus nombreux à nos dernières manifestations qui se dérouleront jusque là. Et, tant qu’à faire, venez débordant de bonne humeur, comme vous l’étiez à notre karaoké du râtelier.

A vrai dire, je ne vais pas vous inquiéter plus longtemps : tout cela est faux et même, nous en aurions encore pour 72 milliards de milliards de milliards d’années, non pas à vivre, mais avant la fin du monde.

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Professeur de l’université d’Austin (Texas), David Stuart est un universitaire mayaniste. Dès l’âge de 12 ans, il commençait à déchiffrer les hiéroglyphes mayas. Il a beaucoup contribué dans le domaine épigraphique (étude des inscriptions sur pierre, bois ou métal) au déchiffrement de l’écriture maya.

Ce professeur démontre que le 21 décembre, c’est le « compte long » du temps qui s’arrêtera. Mais pour les Mayas, après le « compte long » viendra le « grand compte long », le quel ne s’arrêtera que dans 72 milliards de milliards de milliards d’années.

Nous voilà donc rassurés, nous devrions encore avoir notre assemblée générale en janvier 2013… Mais qui sera encore là, de l’Amicale, dans 72 milliards de milliards de milliards d’années, pour vérifier si le professeur Stuart avait raison ?

Jean-Paul HUART

Quelques sages réflexions . . . à méditer

« Pour qui s’y est préparé et s’y attend, le malheur n’a rien de déconcertant. »

« Ayez surtout le souci de séparer les choses du bruit qu’elles font. »

SENEQUE, philosophe latin né à Cordoue en l’an – 4

« Si l’homme ne devait jamais disparaître, mais prolonger éternellement son séjour en ce monde, les choses perdraient leur capacité à nous émouvoir. »

Yoshida KENKO, moine japonais bouddhiste du XIVème siècle.

« La part la plus précieuse de la vie humaine, c’est l’incertitude qui la caractérise ».

Yoshida KENKO

Une dernière plus rigolote :

« Je ne crois pas à l’au-delà, mais j’emporterai quand même des vêtements de rechange. »

Woody ALLEN, réalisateur et acteur de cinéma

Jean-Paul HUART

Réflexions

Le texte qui suit, transmis par notre ami Christian LEIGNEL, est une invite à la réflexion génératrice d’un doute salutaire…

Les dix stratégies de manipulation de masse – Noam Chomsky

Le linguiste américain Noam Chomsky a élaboré une liste de dix stratégies de manipulation à travers les médias issues de ses observations. Nous la reproduisons ici.

Les passages en italique sont extraits de Armes silencieuses pour guerres tranquilles.

1/ La stratégie de la distraction

Élément primordial du contrôle social, la stratégie de la diversion consiste à détourner l’attention du public des problèmes importants et des mutations décidées par les élites politiques et économiques, grâce à un déluge continuel de distractions et d’informations insignifiantes. La stratégie de la diversion est également indispensable pour empêcher le public de s’intéresser aux connaissances essentielles, dans les domaines de la science, de l’économie, de la psychologie, de la neurobiologie, et de la cybernétique. Garder l’attention du public distraite, loin des véritables problèmes sociaux, captivée par des sujets sans importance réelle. Garder le public occupé, occupé, occupé, sans aucun temps pour penser ; de retour à la ferme avec les autres animaux.

2/ Créer des problèmes, puis offrir des solutions

Cette méthode est aussi appelée « problème-réaction-solution ». On crée d’abord un problème, une « situation » prévue pour susciter une certaine réaction du public, afin que celui-ci soit lui-même demandeur des mesures qu’on souhaite lui faire accepter. Par exemple : laisser se développer la violence urbaine, ou organiser des attentats sanglants, afin que le public soit demandeur de lois sécuritaires au détriment de la liberté. Ou encore : créer une crise économique pour faire accepter comme un mal nécessaire le recul des droits sociaux et le démantèlement des services publics.

3/ La stratégie de la dégradation

Pour faire accepter une mesure inacceptable, il suffit de l’appliquer progressivement, en « dégradé », sur une durée de dix ans. C’est de cette façon que des conditions socio-économiques radicalement nouvelles (néolibéralisme) ont été imposées durant les années 1980 à 1990. Chômage massif, précarité, flexibilité, délocalisations, salaires n’assurant plus un revenu décent, autant de changements qui auraient provoqué une révolution s’ils avaient été appliqués brutalement.

4/ La stratégie du différé

Une autre façon de faire accepter une décision impopulaire est de la présenter comme « douloureuse mais nécessaire », en obtenant l’accord du public dans le présent pour une application dans le futur. Il est toujours plus facile d’accepter un sacrifice futur qu’un sacrifice immédiat. D’abord parce que l’effort n’est pas à fournir tout de suite. Ensuite parce que le public a toujours tendance à espérer naïvement que « tout ira mieux demain » et que le sacrifice demandé pourra être évité. Enfin, cela laisse du temps au public pour s’habituer à l’idée du changement et l’accepter avec résignation lorsque le moment sera venu.

5/ S’adresser au public comme à des enfants en bas-âge

La plupart des publicités destinées au grand-public utilisent un discours, des arguments, des personnages, et un ton particulièrement infantilisants, souvent proche du débilitant, comme si le spectateur était un enfant en bas-âge ou un handicapé mental. Plus on cherchera à tromper le spectateur, plus

on adoptera un ton infantilisant. Pourquoi ? Si on s’adresse à une personne comme si elle était âgée de 12 ans, alors, en raison de la suggestibilité, elle aura, avec une certaine probabilité, une réponse ou une réaction aussi dénuée de sens critique que celles d’une personne de 12 ans.

6/ Faire appel à l’émotionnel plutôt qu’à la réflexion

clip_image007_thumbFaire appel à l’émotionnel est une technique classique pour court-circuiter l’analyse rationnelle, et donc le sens critique des individus. De plus, l’utilisation du registre émotionnel permet d’ouvrir la porte d’accès à l’inconscient pour y implanter des idées, des désirs, des peurs, des pulsions, ou des comportements…

7/ Maintenir le public dans l’ignorance et la bêtise

Faire en sorte que le public soit incapable de comprendre les technologies et les méthodes utilisées pour son contrôle et son esclavage. La qualité de l’éducation donnée aux classes inférieures doit être la plus pauvre, de telle sorte que le fossé de l’ignorance qui isole les classes inférieures des classes supérieures soit et demeure incompréhensible par les classes inférieures.

8/ Encourager le public à se complaire dans la médiocrité

Encourager le public à trouver « cool » le fait d’être bête, vulgaire, et inculte…

9/ Remplacer la révolte par la culpabilité

Faire croire à l’individu qu’il est seul responsable de son malheur, à cause de l’insuffisance de son intelligence, de ses capacités, ou de ses efforts. Ainsi, au lieu de se révolter contre le système économique, l’individu s’auto-dévalue et culpabilise, ce qui engendre un état dépressif dont l’un des effets est l’inhibition de l’action. Et sans action, pas de révolution !…

10/ Connaître les individus mieux qu’ils ne se connaissent eux-mêmes

Au cours des 50 dernières années, les progrès fulgurants de la science ont creusé un fossé croissant entre les connaissances du public et celles détenues et utilisées par les élites dirigeantes. Grâce à la biologie, la neurobiologie, et la psychologie appliquée, le « système » est parvenu à une connaissance avancée de l’être humain, à la fois physiquement et psychologiquement. Le système en est arrivé à mieux connaître l’individu moyen que celui-ci ne se connaît lui-même. Cela signifie que dans la majorité des cas, le système détient un plus grand contrôle et un plus grand pouvoir sur les individus que les individus eux-mêmes.

Noam CHOMSKY

Le texte qui suit est une pure fiction. Il semble toutefois illustrer parfaitement les conséquences possibles de certaines manipulations évoquées par Noam Chomsky.

Ecrit il y a neuf ans, il reste d’une brûlante actualité…

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Ni la radio, ni la télé n’en avaient parlé. Aucune ligne à ce sujet dans les journaux ! Même la rue était restée muette. Seuls quelques-uns uns ne s’étonnèrent pas. On y était…

En ce petit matin frisquet du printemps 2015, des camions militaires avaient envahi la ville. Des soldats en uniformes noirs et aux souliers ferrés avaient investi certaines demeures particulières et en faisaient sortir les occupants sans ménagement. La stupeur se lisait sur les visages mal réveillés des habitants rudoyés au saut du lit. Des cris fusaient, des larmes, promptement étouffés à coups de crosses revanchards. Toute la cité avait tremblé dans le matin blême.

Aux premiers coups de feu, tout s’était calmé, d’un seul coup. La longue cohorte avançait maintenant sans bruit dans les rues grises, encadrée par les escadrons noirs. Hommes, femmes, enfants, marchaient tête basse, en traînant les pieds, regards vides fixés au sol. Tous arboraient, cousu sur leur vêtement, le signe d’infamie : un beffroi noir sur un cœur jaune stylisé, un emblème dont beaucoup avaient été fiers, autrefois. Mais le temps, aujourd’hui, n’était plus à l’amitié…

L’étrange cortège s’était dirigé vers le camp de transit, aménagé à la hâte dans la nuit, en dehors de la ville. Procession silencieuse où couraient des mots oubliés, vocables des temps anciens qui ressurgissaient ! Les plus jeunes haussaient un sourcil interrogateur. « Vél’ d’Hiv’ ? »  Une nouvelle marque de chaussures de sport ? Un nouveau processeur ? Une console de jeu révolutionnaire ? Le nom d’un groupe à la mode ?

Derrière les barbelés, hommes, femmes et enfants avaient été séparés. Un vieil Artésien à la longue barbe blanche avait murmuré à mi-voix : « Nous sommes les futurs détails de l’histoire… » Des regards d’incompréhension s’étaient posés sur lui. Affront au devoir de mémoire, les théories négationnistes, au fil des années, s’étaient imposées. Le vieil homme n’avait pas eu le temps d’expliquer. Les crosses des soldats s’étaient abattues sur lui, sans un mot, sans un cri, méthodiquement, sous le regard horrifié et incrédule de ses pairs.

Comment avait-on pu en arriver là ?

Tout avait commencé au début de ce siècle qu’on disait porteur d’espoirs, de façon presque banale. Cela faisait moins d’un an qu’on comptait en euros. Les progrès fulgurants de la science, dans tous les domaines, laissaient entrevoir des lendemains qui chantent et tout un chacun s’enorgueillissait d’appartenir à la grande communauté humaine capable désormais de se regrouper pour le bien de tous et de communiquer sans difficultés par-delà les frontières. L’Europe était en marche et, malgré quelques hiatus, s’annonçait sous d’heureux auspices. Si la paix dans le monde n’était encore en bien des endroits qu’un vain mot, l’homme de la rue voulait espérer en un avenir radieux. Jusqu’à ce mois de mai 2002 qui vit basculer l’Histoire !

Nul ne s’était véritablement inquiété de la montée de l’extrême droite. Ce n’était que des mots qui, a priori, ne représentaient pas un réel danger. On était bien davantage préoccupé par les prochaines vacances, nécessairement dans quelque paradis idyllique, par le dernier modèle de chez Renault, qu’il faudrait bien un jour se payer, par le superbe cinq pièces dans cette résidence hyper protégée, où il ferait si bon vivre, et par la montée de la violence, reprise en écho de façon outrancière par tous les médias. Ce dernier point avait été, paradoxalement, le catalyseur de ce renversement de l’Histoire. L’homme de la rue avait peur, sans savoir au juste de quoi. Que les statistiques démontrent que la délinquance était partout en régression, que les crimes de sang soient de moins en moins nombreux, cela ne le rassurait pas : il cherchait désespérément ce qu’il avait à craindre, prêt à entendre les discours démagogues susceptibles de mettre un visage sur ses fantasmes. Car on brûlait, de-ci, de-là, un véhicule – qui devenait dès lors son véhicule –, les murs de la ville s’agrémentaient de graffitis hideux, des jeunes en mal d’aventure s’appropriaient ses petites affaires… C’était inadmissible ! Et il entendait bien le faire savoir… En se rendant aux urnes, son vote serait protestataire. Car certains discours électoraux étaient de nature à le séduire. Tolérance zéro et dehors les étrangers ! Voilà qui était rassembleur. La peur prenait figure humaine. On allait pouvoir la vilipender, la stigmatiser, l’éradiquer. Le remède était là et on ne le savait pas.

On s’en doutait bien un peu, depuis quelques temps, avec la montée progressive de tous les racismes. La populace, savamment désinformée, abêtie par des médias inconscients à la botte des grandes multinationales, réduite au statut de consommateur silencieux, y avait été, à son insu, bien préparée. Incapable d’admettre qu’elle avait peur, en fait, de sa jeunesse, incapable de comprendre qu’il valait mieux éduquer que réprimer, elle avait depuis longtemps transposé l’objet de ses craintes. Si le mal ne pouvait venir de ses propres enfants, c’est qu’il venait d’ailleurs, d’une jeunesse différenciée, facilement identifiable, de préférence légèrement… bronzée. C’était plus facile. Et si quelques-uns avaient rappelé les théories eugénistes destinées, autrefois, à identifier à coup sûr le Juif, leur discours s’était perdu dans la flambée xénophobe qui avait embrasé le pays. Les étrangers, les gens de couleur avaient entamé leur chemin de croix. Jusque-là, on se contentait de les appeler « ces gens-là ! » Mais, désormais, l’ennemi était identifié. Les Arabes, en particulier, avaient fait les premiers les frais de cette politique sans pitié. Assez de leurs ramadans ! Assez de leurs foulards et de leurs burnous ! Assez de leurs exigences et de leurs salamalecs ! Dehors ! La France aux français et les vaches seraient bien gardées…

Le premier devoir des nouveaux dictateurs avait été de tenir leurs promesses. Les camps de transit avaient fleuri, accueillant une population toujours plus nombreuse. Les droits les plus élémentaires de l’homme y étaient bafoués. La promiscuité et les mauvais traitements faisaient qu’on y mourrait volontiers, ce qui allégeait opportunément la charge des contribuables français. Des charters entiers avaient raccompagné les plus chanceux dans leurs pays. Car pour les autres – de nombreux arabes des troisième et quatrième générations, juridiquement et culturellement français –, l’aventure en France, terre d’accueil, s’était plutôt mal terminée. Ce furent d’abord les ratonnades, puis, ouvertement, la chasse meurtrière aux « nuisibles », systématique, organisée, contrôlée. On y emmenait les enfants – sinistre divertissement – pour leur apprendre à devenir de bons français. Puis il y eut la seconde « nuit des longs couteaux », remake d’une Saint Barthélemy de sinistre mémoire. On se demande parfois à quoi sert l’Histoire…

Une décennie s’était ainsi écoulée, avec la bonne conscience du devoir accompli. Une population B.C.B.T. (bon chic, bon teint) s’épanouissait dans une France propre à la sérénité retrouvée. L’insécurité n’était plus qu’un mauvais souvenir, sans doute pour la simple et bonne raison que les médias avaient l’interdiction formelle d’en parler. L’ignorance permet de tout accepter… À la télévision fleurissaient les émissions voyeuristes répugnantes qui flattaient les instincts les plus bas. On en regrettait presque les « Plein les yeux », « ça peut vous arriver », « On aura tout vu », « Confessions intimes », et autres « C’est mon choix » ou « Strip-tease »… Même « Loft story », après plusieurs saisons, avait fini par lasser et était perçue comme une vulgaire pantalonnade pour collégiens attardés. On se passionnait, désormais, pour « Milices de l’extrême », « Croisades d’aujourd’hui », « Baisers de Judas » ou « Délateur et bon français »… On dénonçait en direct son père, son frère, son voisin, pour ses idées subversives ou sa pensée politiquement incorrecte, et tout un chacun pouvait en suivre sur son écran les conséquences : embastillement des malheureux épinglés, application de la question par des bourreaux volontaires et patentés, et, les grands soirs télévisuels, châtiment suprême soumis au vote des téléspectateurs (la peine de mort avait été rétablie aux premières heures du nouveau régime)… Rien que de très banal sous une dictature ! à ce détail près que l’excellence de la mise en scène et la dramatisation des effets scotchaient littéralement tout le pays devant le petit écran, zappant de chaîne en chaîne pour ne rien perdre de l’horreur cathodique et des invites à consommer des encarts publicitaires.

Pourtant la France s’ennuyait. La « terre d’asile » de nos ancêtres, le pays des « Lumières » se morfondait. Les trois couleurs ne constituaient plus un symbole suffisamment rassembleur. Certains régionalismes avaient émergé. La Corse avait été la première à devenir indépendante, vite suivie par le Pays Basque, et la Bretagne. Le clivage Nord-Sud n’était plus seulement une vue de l’esprit. Les langues d’Oc et d’Oïl refleurissaient. La France donneuse de leçon, la France exemple pour le monde, complètement isolée, retrouvait ses errements d’antan : découpage incertain de ses frontières, luttes moyenâgeuses intestines et fratricides… Le pouvoir en place fermait les yeux dans la mesure où ces mouvements ne nuisaient pas au commerce : l’argent rentrait, c’est tout ce qui comptait.

Insidieusement, en terre d’Oc, les Gars du Nord avaient été relégués aux tâches subalternes, puis écartés de la communauté. Les signes visibles d’une appartenance ethnique, cette fois, n’existaient plus. Il avait fallu en inventer, ou stigmatiser des détails sans importance : une façon de parler, une origine douteuse ou une lignée trop explicite, une gastronomie singulière, un attachement trop marqué aux « Terres d’en haut »… En 2012, les premières extraditions avaient eu lieu. De jeunes « nordistes », nés dans le Sud, étaient ainsi expédiés vers des contrées qui leur restaient étrangères…. Les Gars du Nord étaient devenus « Ces gens-là »…

…Jusqu’à cette aube grise du printemps 2015 où les souliers ferrés martelaient le pavé, résonnant comme un glas dans les esprits ensommeillés.

Faudra-t-il, pour s’en sortir, une nouvelle fois faire appel aux alliés ? Faudra-t-il redemander à des jeunes venus d’ailleurs de se faire tuer loin de chez eux pour réparer les conséquences de nos erreurs ? Peut-être enrôler de force les enfants des enfants des anciens tirailleurs sénégalais et des harkis, ou supplier l’Amérique d’intervenir ? Cette Amérique, à qui nous croyons tant devoir et qui tant, depuis, nous le fait payer…

Qu’importent, sans doute, les solutions ! Gardons toutefois à l’esprit qu’elles ne sont jamais anodines et que, toujours, mieux vaut prévenir que guérir !

Les Gars du Nord sont des malins. Ils ne se contentent pas de « monter les côtes sans pédaler. » Ils ont de la jugeote et se défient du chant des sirènes. Ils savent bien que le racisme est affaire de pleutres, d’égocentristes sans conscience qui se promènent dans la vie la trouille au ventre et qui ne se sentent forts qu’en nombre, dans un consensus lâchement accepté.

Et s’ils ne le savent pas encore, qu’ils s’en convainquent vite ! Avant qu’il ne soit trop tard… L’enjeu est trop important.

Car le temps, chez nous, est toujours à l’amitié…

Un mauvais rêve, me direz-vous ?

Assurément ! Un mauvais rêve qui gâcha quelques-unes de mes nuits entre les deux tours des élections présidentielles.

Loin de moi l’idée de m’ériger en donneur de leçon. Juste l’envie de dire que l’insécurité, « la vraie », réside peut-être dans cet avenir incertain que nous nous préparons… Et que nos enfants jugeront !

Juin 2002

Jean-Marie DUMARQUEZ

Comment résoudre la crise !

Notre ami Jean-Pierre BOSSUT a quelques idées pour résoudre la crise. Il nous a adressé par mail un bon conseil à faire circuler sans modération, en précisant qu’il ne s’agit que d’une hypothèse mais que le raisonnement se tient…

Imaginons que le gouvernement Français concède à chacun d’entre nous une bourse de 500 euros pour relancer la consommation. Il s’agit bien évidemment d’une supposition…

– Si nous la dépensons au supermarché du coin ou en vêtement, cet argent part en Chine.

– Si nous dépensons l’argent en carburant, il part chez les Arabes.

– Si nous achetons un ordinateur, il ira en Inde.

– Si on achète des fruits et des légumes, l’argent va en Espagne ou au Maroc.

– Si on achète une bonne bagnole, notre fric va en Allemagne

– et si on achète des babioles, il part à Taïwan et n’aidera toujours pas notre économie.

La seule façon de maintenir l’argent en France, c’est de le dépenser en achetant du vin ou du champagne, si l’on considère que ce sont les uniques biens de consommation encore produits chez nous. Donc, en faisant la bringue, j’accomplis mon devoir civique…

Alors pour aider notre système économique national : PICOLEZ !

Pour info : la Fête de l’Eau a fait près de 400 morts au Cambodge tandis que celle du Beaujolais s’est déroulée sans aucun problème…

Jean-Pierre BOSSUT