SOUVENIRS, SOUVENIRS …

Comme la majorité d’entre nous, j’ai été frappé par l’annonce de la fermeture, de la librairie Castella, bien connue des Toulousains. Une page se tourne…et avec elle l’histoire de notre amicale.

Madame Castella était une très fidèle amicaliste, (je l’ai connu en 1957) qui ne manquait que très rarement nos manifestations.

A la même époque plusieurs amicalistes avaient des commerces dans la ville de Toulouse, par exemple :

Monsieur Barrois du magasin Marem, place Wilson, était spécialisé dans tout ce qui concernait les jeunes enfants : jouets, et puériculture. Il y a maintenant à sa place une importante parfumerie.

Madame Lecomte tenait le magasin des laines phildar, rue Alsace Lorraine.

Madame Deffrenes, vendait elle aussi de la laine dans le quartier devenu le Mirail.

Madame et Monsieur Carels, dont la boutique se trouvait place Roger Salengro, vendaient du linge de maison. Monsieur Carels a été durant de longues années, le trésorier et l’animateur de l’Amicale.

Monsieur Desmoutiers, photographe, avait son magasin rue pharaon. Il n’oubliait jamais ses appareils lors de nos réunions !

Monsieur lemesrre vendait des meubles boulevard de Strasbourg avant de s’installer route d’Espagne et d’y créer une des premières grandes surfaces du meuble : mobb. Quelques années plus tard ce local fut entièrement détruit par un violent incendie, A son emplacement se trouve maintenant un magasin but.

Monsieur robillard était imprimeur avenue de grande bretagne. Les premiers numéros du beffroi étaient bien entendu imprimés dans ses ateliers.

Monsieur derreude, joueur du t.f.c tenait le tabac place rouaix.

Madame decugnières avait une école de conduite et son mari donnait des leçons de conduite, auparavant il était artisan taxi (taxi n°10)

Enfin madame meurisse avait son magasin : nord midi tissus place des carmes avant de le transférer rue de metz.

Je me souviens aussi de certains membres de notre amicale, toujours dans les années 50/70, ainsi que de leurs professions :

Monsieur gremilly était recteur de l’académie.

Monsieur couvreur était fourreur, son magasin se trouvait à la place du magasin fnac rue Alsace lorraine, il fut président de la chambre de commerce et aussi de notre amicale (jusqu’en 1962).

monsieur becquelin était directeur de la cram.

Monsieur vergnes était directeur de la sécurité sociale.

Monsieur fournier était directeur de l’office central pharmaceutique.

Monsieur carradet était directeur de l’union laitière Coopérative.

Monsieur roussel qui fut notre président pendant 18 ans était directeur régional du groupe mornay et des assurances la France.

Monsieur dubus était assureur rue léon soulié.

Monsieur Duleu, célèbre accordéoniste, venait surtout nous rejoindre lors des après-midi dansantes que nous faisions à l’occasion de la galette des rois.

Monsieur demesy était représentant en rideaux.

Monsieur charels était représentant en spiritueux et avait en exclusivité la marque Johnny walker.

Monsieur meurisse président de 1984 à 1992, ingénieur des arts et métiers, était agent général d’une très important société industrielle.

Enfin trois amicalistes étaient experts comptables : messieurs payuelle, leroy et caron. Ce dernier fut président de 1962 à 1966.

Bien entendu, d’autres noms me reviennent à l’esprit : messieurs roellens, thorez et dupont mais ma mémoire a des trous et ne me permet pas de vous en raconter davantage !

Je pense qu’au jour d’aujourd’hui, de cette longue liste, seules mesdames roussel, meurisse et deffrenes pourraient encore se joindre à nous….

Dominique Lesay

***

Merci Dominique pour ces souvenirs ; En tant que Toulousaine, j’ai fréquenté durant mon enfance certains de ces magasins, ignorant à cette époque qu’ils appartenaient à des amicalistes dont plus tard je rejoindrais par les hasards de la vie, la longue liste.

Qui plus tard pourra avec sagesse témoigner ainsi de notre présent quand il sera devenu passé ???

Monique Huart

ET VOGUE LA CROISIERE…

Nous avions quitté nos amis ch’tis à peine embarqués sur l’Horizon…. Mais comment ont-ils passé cette semaine ???

…..Ouf, nous voici sur notre bateau … espérant un peu de calme pour s’installer … après cet embarquement très rock and roll … (voir Beffroi du mois de septembre)

Il faut tout d’abord trouver le pont, le bon couloir, la cabine devant laquelle nous attendent nos valises, et réussir à glisser la carte magique pour ouvrir la porte… à peine entrés dans la cabine, voilà que retentit l’appel pour l’exercice d’évacuation obligatoire!!

Pas le temps de s’installer !

Vite, vite, trouver le gilet, l’enfiler et faire la queue devant les ascenseurs (et oui nous sommes 1600 quand même, sans les membres d’équipage…) pour atteindre le théâtre où a lieu l’exercice (au bon endroit suivant la lettre qui est sur le gilet).

image

Finalement une demi-heure après, nous nous posons enfin dans nos cabines, le temps de vider les valises, de ranger un peu, de se préparer avant de nous retrouver au bar pour un apéro bien mérité. Le navire quitte Marseille pour Olbia (Sardaigne Italie)

Puis nous découvrons la salle à manger du restaurant : Le splendide où nous dînerons tous les soirs à 19h aux mêmes tables réservées. Nous faisons connaissance avec nos deux serveurs, ils seront là tous les soirs pour nous conseiller, nous expliquer ce qu’il y a derrière les noms des plats, et nous servir de manière parfaite…

image

Ce premier jour plein d’imprévus s’achève par un spectacle au nom évocateur de « Bon voyage » dans le grand théâtre du navire.

Et c’est bien fatigués que nous regagnons nos cabines.

Lundi matin : nous accostons à Olbia à 10h

Nous prenons le petit déjeuner au self le « Marché Gourmand » au pont 11, chacun a son rythme, mais finalement nous arriverons tous les matins à partager le petit déjeuner avec les uns ou les autres suivant l’heure de réveil.

Et puis la vie s’organise, il y a ceux qui partent en excursion, ceux qui restent tranquillement à bord, celles qui vont participer aux ateliers de bricolage, ceux qui vont nager ou tout simplement bronzer.

A midi, certains se retrouvent au « Marché Gourmand » pour le déjeuner…. avec un buffet sans cesse renouvelé…

L’après-midi ceux qui le veulent sortent en ville en « électron libre », sans guide, juste pour découvrir le port qui nous accueille.

Olbia n’a pas grand intérêt, mais nous avons réussi à trouver cette boutique qui porte un nom très spécial…

On ne sait même pas ce que ce monsieur vendait, mais qu’importe, les ch’tis ont flashé sur son nom !! Étonnant n’est-ce pas ??

image

Retour pour tout le monde au bateau qui appareille pour Tunis à 17h.

Il faut se préparer pour l’apéro de 18h et pour le repas qui suit.

Le spectacle du soir est un hommage à Michael Jackson.

Mardi : nous accostons à Tunis à 10h.

Nous avons trouvé notre rythme et chacun vaque à ses activités. Nous commençons à bien nous repérer sur le bateau, il n’y a plus beaucoup d’égarés qui errent dans les couloirs !!

C’est avec joie que nous nous retrouvons pour partager nos expériences du jour à 18h et pour entamer une soirée plus amicaliste.

Ce jour-là l’Horizon appareille pour Ibiza à 17h et le spectacle du soir s’appelle L’Art en mouvement.

image

Mercredi

Nous passons toute la journée en mer. Pas d’accostage ni d’appareillage, mais une journée bien remplie.

A 11h nous nous sommes retrouvées à plusieurs (au féminin dans le texte car nous n’étions pratiquement que des spectatrices)… pour une démonstration culinaire (cuisine, pâtisserie, boulangerie, sculpture sur fruits et légumes, cocktails et pliage sur serviette) autour d’un magnifique buffet…

image

Ce soir-là nous nous nous habillons avec soin et élégance pour la soirée du commandant.

Le spectacle du soir est humoristique.

Jeudi : nous accostons à Ibiza (Espagne) à 10h00

image

Les électrons libres sortent dans l’après-midi pour une visite d’Ibiza. Nous n’avons pas rencontré David Guetta, le plus grand Dj du monde, de toute façon il parait qu’il n’est pas là.

Nous faisons du shopping, (à Ibiza on peut même acheter des graines de cannabis à semer dans son jardin), alors que certains découvrent les vieilles pierres de la ville fortifiée…

La soirée est longue car il n’y a point d’Ibiza sans fête. Le spectacle s’intitule « de Rio à Paris » avec traditionnel French Cancan et s’ensuivit « la nuit des tropiques » avec danse au rythme d’un orchestre Brésilien et un magnifique Buffet de fruits et chocolat…. C’est à 2h que l’Horizon appareille pour Palma en Espagne.

image

Vendredi

Nous accostons au port de palma de Mallorca à 9h.

La journée est belle et le soleil brille, la ville est très intéressante à découvrir…. Vivante et animée, avec une majestueuse cathédrale, des ruelles mystérieuses, … et des géants qui ne sont pas sans rappeler ceux du Nord….

image

Ce soir-là nous appareillons à 20h pour Barcelone. Le spectacle du soir est une magnifique ode aux bulles de savon géantes …. Spectacle surprenant et féerique….

Samedi nous arrivons à Barcelone à 8h.

Beaucoup d’entre nous ont prévu d’aller en excursion à Montserrat. Situé à une soixantaine de kilomètres de Barcelone, ce massif isolé abrite en son sein une abbaye bénédictine consacrée à la vierge noire de Montserrat. L’intérêt est autant dans les monuments que dans les vues spectaculaires sur les montagnes catalanes.

image

Après le repas de midi pris sur le bateau, découverte libre des ramblas de Barcelone.

Le dernier spectacle du soir portait le nom d’ «Inoubliable» !!! Tout comme notre croisière dont nous voyons poindre la fin…

19h nous quittons Barcelone pour retrouver la France.

Dimanche nous arrivons à Marseille à 9h.

Après notre dernier petit déjeuner, nous attendons l’annonce pour pouvoir descendre à terre récupérer nos valises et retrouver notre bus (pas le même qu’à l’aller….)

Notre groupe doit débarquer à 10h…..

C’est avec regret que nous quittons l’Horizon où nous avons passé une si bonne semaine…

image

Sur ce bateau c’est un équipage international qui nous a accompagnés :

639 membres d’équipage de 37 nationalités :

Argentin, Belge, Brésilien, Bulgare, canadien, chilien, Colombien, Croate, cubain, Dominicain, egyptien, Français, Grec, Guatémaltèque, Haïtien, Hondurien, Indien, Indonésien, Irlandais, maltais, Mauritanien, Mauricien, Mexicain, Marocain, Birman, Nicaraguayen, panaméen, Péruvien, philippin, Portugais, Roumain, Sud-Africain, Espagnol, Tunisien, Ukrainien, Américain, Vénézuélien.

Durant la semaine les 80 cuisiniers ont réalisé 5500 plats par jour.

Nous avons mangé entre autre : 2500 Kg de bœuf, 2500 kg de porc, 3500 kg de poulet, 8000 œufs, 10000 kg de fruits, 4000 kg de pomme de terre et 800 litres de glace…..

Et les ch’tis ont bu pas mal de kamikaze….

Mais ce n’est pas tout cela le plus important, sur l’Horizon nous avons vécu une semaine qui donne tout son sens au mot amicaliste…

Conscients d’être un groupe, mais libres les uns par rapport aux autres, dans le respect des choix de chacun, avec des moments de partage, de discussion, de découverte, de rigolade…. Une semaine harmonieuse dans nos relations humaines… une vraie thérapie de groupe !!

C’était si bien que nous avons envie de recommencer…. On ne sait jamais…

Au fait au retour, nous ne sommes pas tombés en panne !!!

Monique Huart

LA COQUILLE DE NOEL OU FOLARD OU COUGNOU

 

image

Le pain de Jésus ou cougnou est une viennoiserie typique de la Belgique et du nord de la France. On la consomme durant la période de la Saint-Martin, de la Saint-Nicolas et de Noël. Il s’agit d’un pain brioché dont la forme rappelle celle de l’enfant Jésus emmailloté. Il peut aussi avoir la forme spéciale d’un pain à deux têtes. Parfois, on ajoute à la pâte des raisins secs, des pépites de chocolat ou des grains de sucre. Il est habituellement donné aux enfants au matin de Noël mais aussi à la fête de la Saint-Martin.

Déposez 2 petites boules aux extrémités des 2 grosses, sur une plaque de cuisson recouverte d’une feuille de papier sulfurisé. Laissez les 2 brioches, recouvertes d’un torchon, reposer dans un endroit tempéré et à l’abri des courants d’air. La pâte doit doubler de volume, ce qui prend 1h30 environ.

Préchauffer le four à 180°C (th6). Avant d’enfourner, badigeonnez les brioches du jaune d’œuf dilué dans 1 CC d’eau.

Mettez au four 30 minutes en surveillant bien la coloration de la croûte. Sortez la brioche du four et laissez-la refroidir sur une grille. . On l’accompagne souvent d’un bol ou d’une tasse de chocolat chaud.

LA SOIREE CROISIERE

(22 décembre)

image

Prenez un peu du vague à l’âme de ceux descendus de l’Horizon,

image

Ajoutez un peu de la curiosité de ceux qui n’avaient pas pu partir,

image

Installez tout le monde devant un bon film souvenir,

image

Projetez le diaporama des photos prises durant la croisière,

image

Tout en dégustant toutes les bonnes choses apportées par chacun,

Et vous aurez la recette d’une excellente soirée où nous étions presque une trentaine !!!

Monique Huart

SAINT-NICOLAS

La vie de Saint Nicolas

image

Fêtée le soir du 5 décembre et la journée du 6 décembre, la Saint Nicolas est une fête plus ancienne que Noël. Dans certains pays d’Europe elle est plus attendue et plus fêtée que Noël même. Durant plusieurs siècles le marché de Noël de Strasbourg s’appelait le Marché de Saint Nicolas. Saint Nicolas est l’un des ancêtres possibles du Père Noël.

Saint Nicolas est né à la fin du III e siècle en Asie mineur dans la région correspondant à la Turquie actuelle. Saint Nicolas était l’évêque de Myre. Il était réputé pour ses largesses, sa bonté et par sa volonté de combattre les cultes grecs et romains. L’évêque Nicolas accomplit de nombreux miracles. Il sauva des matelots qui allaient se noyer. Il multiplia la farine pour préserver une région de la famine, etc…

Il fut emprisonné puis tué aux temps des persécutions sous l’Empire Romain. Il serait décédé un 6 décembre 343. Le 6 décembre est le jour anniversaire de sa mort.

Après sa mort de nombreux miracles lui sont attribués. On dit que de sa tête jaillit une fontaine d’huile et de ses pieds une source d’eau et que de tous ses membres, il sort une huile sainte qui guérit beaucoup de personnes.

On lui prête de nombreux miracles dont celui qui inspira la chanson des 3 enfants et du boucher. Un doigt dérobé aux reliques de saint Nicolas par un chevalier lorrain et conservé dans l’église de Saint Nicolas-de-Port se trouve à l’origine de cette légende. Des chevaliers enchaînés par les infidèles furent miraculeusement transportés devant le portail de l’église de Saint Nicolas-de-Port et libérés. Au fil des siècles cette légende a été remplacée par celle des 3 enfants et du boucher.

Les miracles attribués à St Nicolas étant très nombreux, il est le saint patron de nombreuses corporations ou groupes: les enfants, les fiancés, les navigateurs, les prisonniers, les avocats … Aujourd’hui, Saint Nicolas est fêté par un grand nombre de pays d’Europe : France, Allemagne, Suisse, Luxembourg, Belgique, Hollande, Russie, Pologne, Autriche et d’autres encore…

Dans la nuit du 5 au 6 décembre, il passe dans les maisons pour apporter aux enfants sages différentes friandises (fruits secs, pommes, gâteaux, bonbons, chocolats et surtout, de grands pain d’épices représentant le St Evêque). St Nicolas est souvent accompagné du Père Fouettard qui, vêtu d’un grand manteau noir avec un grand capuchon et de grosses bottes, n’a pas le beau rôle puisqu’il distribue des coups de triques aux enfants pas sages et donne aussi parfois du charbon, des pommes de terre et des oignons. Le Père Fouettard porte souvent des cornes et une queue.

La description de saint Nicolas

A chaque pays, chaque région correspond une description de saint Nicolas. Voici la plus courante :

Saint Nicolas est habillé comme un évêque :

Grande barbe blanche, Mitre, Crosse, Long manteau rouge ou violet. Saint Nicolas a l’air souriant, bon, généreux comme un bon vieux grand-père.

Comment fêter la Saint Nicolas ?

Saint Nicolas est fêté le 6 décembre, dans de nombreux pays et principalement dans le nord et l’est de l’Europe.

Saint Nicolas juché sur une petite mule visite chaque maison dans la nuit du 6 décembre. Sa mission : récompenser les enfants sages en leur apportant des friandises et des petits cadeaux. Il est accompagné d’un sombre personnage, peu sympathique : le Père Fouettard, qui lui est chargé de sermonner les enfants, qui n’ont pas été sages. Le soir du 5 décembre, avant d’aller se coucher, les enfants déposent devant la cheminée, leurs petits souliers ou y accrochent une grande chaussette, afin que Saint Nicolas y dépose des cadeaux.

Ils placent un verre de vin chaud ou de lait pour le grand Saint et du sucre et des carottes pour la mule. Le matin du 6 décembre, les enfants se lèvent en hâte pour découvrir les cadeaux déposés par Saint Nicolas pendant la nuit. La journée du 6 décembre est consacrée à jouer, déguster les friandises et fredonner des chansonnettes en mémoire du grand Saint. De nombreuses villes font défiler Saint Nicolas dans la journée du 6 décembre et organisent de grandes fêtes pour l’accueillir : défilés de chars, feu d’artifice, concerts, spectacles po ur les enfants.

Dans le Nord, le jour de la Saint Nicolas, les garçons reçoivent de leur famille des petites cartes, tout comme les filles le jour de la Sainte Catherine le 25 novembre, ainsi que des friandises (bonbons, chocolats et pains d’épices).

Une des plus célèbres légendes de Saint Nicolas

Refrain:

Ils étaient trois petits enfants

Qui s’en allaient glaner aux champs.

1. Tant sont allés tant sont venus,

Que sur le soir se sont perdus.

S’en sont allés chez le boucher:

Boucher voudrais-tu nous loger?

Refrain

2. Entrez, entrez petits enfants

Il y a d’la place assurément.

Ils n’étaient pas sitôt entrés,

Que le boucher les a tués.

Refrain

3. Saint Nicolas au bout d’sept ans

Vint à passer dedans ce champ,

Alla frapper chez le boucher:

Boucher voudrais-tu me loger?

Refrain

4. Entrez, entrez, Saint Nicolas,

Il y a d’la place, il n’en manqu’ pas.

Il n’était pas sitôt entré

Qu’il a demandé à souper.

Refrain

5. On lui apporte du jambon.

Il n’en veut pas, il n’est pas bon.

On lui apporte du rôti.

Il n’en veut pas il n’est pas cuit.

Refrain

6. Du p’tit salé je veux avoir,

Qu’il y a sept ans qu’est au saloir.

Quand le boucher entendit ça,

Bien vivement il se sauva.

Refrain

7. Petits enfants qui dorment là,

Je suis le grand Saint Nicolas.

Le grand saint étendit trois doigts,

Les trois enfants ressuscitèrent.

Refrain

8. Le premier dit: J’ai bien dormi.

Le second dit: Et moi aussi.

A ajouté le plus petit:

Je croyais être en paradis.

Retrouvez la chanson chantée par Dorothée sur : http://www.youtube.com/watch?v=V7kVdktxZq4

Agathe Lesage

La fête de Saint Martin

Légende de Saint Martin

Saint Martin aurait été un moine-soldat en garnison à Amiens.

Dans les villages de la Flandre maritime, la légende veut que Saint Martin, arrivant la nuit à l’entrée du village, se serait arrêté pour partager son manteau et son pain avec un pauvre qu’il aurait rencontré. Son âne en aurait profité pour s’échapper.

Saint Martin appela les enfants du village pour rechercher l’âne qui s’était égaré dans la campagne et les dunes environnantes. Les enfants n’ayant pas de lanternes, et la nuit venant, creusèrent des betteraves pour loger une bougie et purent ainsi s’éclairer pour rechercher l’âne de Saint Martin et le retrouver.

La coutume de Saint Martin est toujours vivace dans la banlieue de Dunkerque et en Flandre maritime (Grande Synthe, Fort Mardick, Grand fort Philippe, Petit Fort, Bergues, Gravelines jusqu’à Cassel)

Le jour de la Saint Martin, les enfants portant leur lanterne vont de porte en porte et demande si « on a vu passer l’âne de Saint Martin ». Ils accompagnent leur demande d’une comptine (un peu sur l’air « d’une souris verte »). Les gens leurs disent que « non » ou les amusent un peu en disant qu’il est passé et souvent les envoient vers un autre domicile ou un autre magasin pour se renseigner. « j’l’ai vu mais il est parti chez untel ou dans telle rue ». Ils les envoient ainsi d’une maison à l’autre et les récompensent d’une friandise.

La récompense traditionnelle est un « Folard »(folaren en Flamand) : Petit biscuit ou petit gâteau de forme allongée souvent avec une boule à chaque extrémité. La légende dit que Saint Martin, pour remercier les enfants de leur aide, aurait transformé le crottin de son âne en biscuit, ce sont ces « follard » ou « Frolard » que l’on distribue en grande quantité aux enfants en souvenir de cette légende.

Les communes ont maintenues, par des concours et des défilés, cette coutume qui reste vivace.

(Saint Martin n’apparait que rarement dans les calendriers, et pour cause: c’est le 11 Novembre)

Cette légende trouve son prolongement dans notre région (Boulogne-Etaples) ou une coutume disparue de nos jours, voulait que la nuit de la Saint Martin, chacun posait une bougie allumée sur le bord des fenêtres pour éclairer la route de Saint Martin.

(Saint Martin était (moine) soldat en garnison à Amiens, c’est, selon la légende, aux portes de la ville d’Amiens qu’il aurait coupé sa cape en deux avec son épée pour la partager avec un pauvre.)

Ces fameuses bougies de Saint Martin (candelles) ont trouvé leur place dans les expressions populaires de notre région. C’est ainsi que pour qualifier un nez qui « coule »(sic) on dit : « çà pind à tin nez comme des candelles ed Saint Martin ».

Agathe Lesage

LA ST NICOLAS

Souvenirs d’enfance…

Parce que Saint Nicolas est resté dans nos cœurs d’enfants, nous avons toujours voulu perpétuer cette tradition aux enfants et petits-enfants de l’Amicale. Après quelques années où les rires des enfants n’étaient pas si fréquents dans notre « petite » association, Gérard et Yolande Gruyez se sont décidés à réunir plusieurs enfants amicalistes pour la plus grande joie des adultes en ce 8 décembre.

Ainsi, nous étions conviés dans l’après-midi du 8 décembre chez Gégé et Yoyo. Les enfants arrivent les uns après les autres à l’heure dite. Ils jouent, rient, se découvrent mutuellement. La bonne ambiance est installée, les grands boivent du café, plaisantent, discutent.

image

L’excitation monte tout doucement : Saint Nicolas va venir, mais nous ne savons pas quand… Ça fait si longtemps que nous, les grands l’avons vu ! Est-il toujours aussi sympathique, souriant et convivial ?

Pour le moment, nos hôtes ont convié les enfants à une pêche au trésor ! D’abord ce sont les filles qui se « jettent à l’eau », elles y découvrent une joli figurine et un ballon de baudruche. Puis vient le tour des garçons, plus nombreux. Une voiture et un ballon se cachent dans chaque petit paquet. Tous sont heureux et il n’y a eu aucun perdant !

image

Puis nous passons au goûter, de bonnes crêpes attendent nos chères têtes blondes. Du sucre par ci, des bouches chocolatées par là. Chacun vient, repart jouer, tester son jouet ou son ballon.

imageimage

Après toutes ses mises en bouches, on entend quelqu’un dire « Saint Nicolas arrive ! », et en effet, à la porte le grand Saint Nicolas entre doucement dans la maison. Instantanément, les enfants arrêtent leurs activités et se regroupent devant le Saint. On a l’impression que le temps s’est arrêté, il n’a pas changé, il dégage la même aura que lorsque nous étions nous-mêmes enfants. Les yeux des enfants sont écarquillés, les plus petits ne comprennent pas vraiment mais imitent les plus grands, il y a une montagne d’émerveillement derrière chaque pupille !

image

Saint Nicolas reçoit sur ses genoux chacun des enfants, et même si devant une telle figure il y a toujours un enfant craintif, il a toujours un geste attentionné. Un portrait est tiré après avoir donné aux enfants un petit paquet où se rassemblent chocolat, bonbons et clémentines.

image

Une photo de groupe et Saint-Nicolas doit déjà repartir pour offrir aux autres enfants sages des cadeaux.

image

Les enfants reprennent leurs activités tranquillement, les ballons volent et amusent les adultes. Et déjà c’est l’heure de partir. Une bonne après-midi vient de passer, nous repartons tous –petits et grands- avec l’esprit ébloui par un moment mystérieux et fantastique.

Merci aux organisateurs d’avoir reconduit cette merveilleuse fête afin que nos enfants gardent dans leur esprit la fascination des légendes du Nord.

Agathe Lesage

LE LOTO

Nous avons (enfin !) eu l’occasion d’organiser un loto en ce 2 décembre sans trop de difficultés enfin presque…

image

Les Gars du Nord se sont réunis de bonne heure pour mettre en place, les lots, les tables et les chaises, la sono… dans la joie et la bonne humeur. Comme à l’accoutumée, nos amis Gérard et Yolande GRUYEZ secondés par Jean-Paul et Monique HUART y avaient investi tout leur savoir-faire afin que la journée soit une réussite.

Après l’effort, un apéro et un repas bien mérités attendaient les courageux venus nous aider.

image

Les joueurs ont commencé à arriver et se sont installés. Le jeu a ainsi pu débuter. Certains sont repartis les bras chargés de lots, d’autres bredouilles ! Heureusement, les savoureuses pâtisseries du Nord réalisées par notre équipe ont réjoui toute l’assemblée.

image

Le résultat de cette journée a été plutôt satisfaisant pour notre comptabilité et nous en profitant pour remercier les organisateurs de leur dévouement.

Sabrina Codron

LA SORTIE A TOULOUSE

image

Le 10 novembre 2012, c’est au pied du donjon du Capitole que nous avions rendez-vous. Et c’est une quarantaine d’amicalistes qui se sont rendus à l’hôtel Dumay, dans une ruelle adjacente à la rue St-Rome, pour découvrir ou redécouvrir ce bâtiment qui abrite le musée du vieux Toulouse.

En 1948, c’est le docteur Siméon Durand qui en est propriétaire. Il lègue son hôtel à l’association « les Toulousains de Toulouse », à la condition que son siège et son musée y soient transférés.

image

Ouvert au public en 1955, il permet aux artistes toulousains d’exposer dans plusieurs salles.

Cet hôtel conserve le nom de celui qui le fit construire à la fin du XVIème siècle, Antoine Dumay, médecin réputé, qui fut le médecin de Marguerite de Valois, première épouse d’Henri IV.

A deux pas de là, le restaurant « le tranchoir » nous attendait, vers midi et demie, pour nous servir un menu médiéval avec de l’hypocras en guise d’apéritif.

image

Et, repus et heureux de ce repas original, nous avons emprunté les rues toulousaines pour nous rendre au couvent des jacobins pour une seconde visite guidée.

L’ensemble conventuel des Jacobins est situé dans le centre-ville, rue Pargaminières, entre le Capitole et la Garonne, en face du lycée Pierre de Fermat. Il est constitué de l’église des Jacobins, d’un cloître et d’un couvent.

image

Ces bâtiments entièrement faits de brique sont considérés comme des joyaux de l’art gothique languedocien en matière de construction monastique des XIIIe siècle et XIVe siècle.

Les frères prêcheurs, à l’origine de cette construction, ont été appelés dominicains dès le XIIIe siècle et aussi jacobins, beaucoup plus tard, à la période moderne, en référence au grand couvent de Paris situé rue Saint-Jacques.

L’église abrite depuis 1369 les reliques de saint Thomas d’Aquin, auquel elle est consacrée. C’est également dans ces bâtiments qu’a été établie pendant plusieurs siècles l’ancienne université de Toulouse depuis sa fondation en 1229 jusqu’à sa suppression à la Révolution française.

image

Nous avons admiré le célèbre palmier (fin du XIIIe siècle) dont l’image réfléchie par des miroirs provoque un sentiment de vertige …. et le cloître toujours surprenant de beauté et de quiétude.

image

Vers 16h30, nous nous sommes séparés, contents d’avoir participé, dans la bonne humeur, à une journée instructive. Ce genre d’incursion dans le cœur de Toulouse sera donc renouvelé.

Jean-Paul HUART

Convocation Assemblée Générale 2013

Chers Amis,

Le Conseil d’Administration a le plaisir de vous inviter à participer à l’Assemblée Générale de notre association qui se tiendra le :

image_thumb[2]

dimanche 20 janvier 2013 à 10 h 30 précises

au restaurant LES TABLES DE LA FONTAINE,

lieu-dit « La Bourdette », 31470 FONTENILLES

(voir les explications ci-dessous pour vous y rendre)

Nous y délibèrerons de l’ordre du jour suivant :

– Rapport moral relatif à nos activités de l’exercice 2012.

– Exposé des projets pour 2013.

– Rapport financier et approbation des comptes et de leur fonctionnement.

– élection du conseil d’administration 2013.

Vous voudrez bien nous faire connaître avant le 5 janvier prochain les questions que vous souhaitez voir aborder à l’occasion de cette réunion de façon à ce que nous puissions les faire figurer à l’ordre du jour.

Cette assemblée sera suivie d’un repas festif. Vous trouverez ci-joint tous les éléments nécessaires pour renouveler votre adhésion et participer à cette journée importante dans la vie de notre Amicale.

En espérant vous y accueillir nombreux,

Le bureau de l’amicale se joint à moi pour vous souhaiter de joyeuses fêtes de fin d’année.

Jean-Marie DUMARQUEZ

Président de l’Amicale des Gars du Nord de Toulouse

Pour vous y rendre :

image_thumb

1) Se rendre à Fontenilles centre

Sortir de Fontenilles en direction de la Salvetat, par la D65.

A environ 2 km tourner à gauche pour entrer dans le lotissement la Bourdette.

Prendre à gauche et continuer tout droit jusqu’au parking.

2) En venant de la Salvetat, à environ 2km avant Fontenilles, tourner à droite pour entrer dans le lotissement La Bourdette. Prendre ensuite à gauche et continuer jusqu’au parking

Au programme :

Ø A 10h30 : accueil

Ø A11h00 : assemblée Générale

Ø A 12h30 : apéritif (Cardinal)

Ø A 13h00 : repas

Ø A 15h00 : film de Jean–Paul sur l’année passée

Ø A 16h00 : champagne !

Menu

Apéritif Cardinal

***

Foie Gras mi-cuit aux figues

***

Cassolette de la mer

***

Quasi de veau gratiné à la mozzarella et concassée de tomates

***

Feuillantine au chocolat crème anglaise au caramel

***

Vin blanc Viognier,

Vin rouge Gaillac Harmonieimage_thumb[3]

***

Café

Le prix de cette journée est fixé à :

29 euros pour les Amicalistes à jour de leur cotisation 2012.

10 euros pour les enfants de moins de 12 ans.

32 euros pour les invités.

Merci d’établir 2 chèques : un pour la cotisation et un pour la participation à l’Assemblée Générale.

Les amicalistes qui ont un problème de déplacement sont invités à se faire connaitre auprès de Monique Huart (05.61.72.53.58), un covoiturage devant être mis en place pour la journée.

LE MOULES FRITES

Nous étions une soixantaine à se réunir pour notre traditionnel moules-frites ce dimanche 21 octobre à midi.

image

image

C’est une nouvelle fois au restaurant Le Cabanat à Portet-sur-Garonne que nous nous sommes retrouvés.

image

image

L’ambiance y était festive et les moules délicieuses, il n’en fallait pas plus pour passer une bonne journée !

Sabrina Codron