Le mot du président

VOUS AVEZ DIT PROXIMITE ?

Afin de nous convaincre d’acheter son merveilleux parfum, un parfumeur inonde nos boites à lettres d’un prospectus dont l’argumentaire commercial laisse perplexe : « Notre relation est fondée sur la proximité, l’accompagnement, et c’est pour cela que nous avons choisi la vente à distance. »

Choisir la vente à distance dans le but d’instaurer une relation de proximité !

Il fallait y penser ! Est-ce vraiment un choix réfléchi ?

Cette philosophie, pour le moins paradoxale, est, à n’en pas douter, dans l’air du temps. Que se passe-t-il donc dans les services publics, les transports, la poste ? On supprime les personnes en chair et en os pour les remplacer par des machines et tout cela au nom de quoi ? De la proximité !

Lorsque je vais dans un bureau de poste, c’est rare, je suis décontenancé devant toutes ces machines avec personne à qui parler.

A Paris, lorsque le poinçonneur exerçait encore à la porte des lilas, bien-sûr la conversation ne s’engageait pas avec cet employé mais personne ne s’avisait de sauter la barrière. S’il ne présentait pas directement un lien de proximité, il assurait par sa seule présence un gage contre les incivilités et la petite délinquance.

En fin de compte, tous ces changements présentés comme des progrès, sous le couvert, faux, d’amélioration de la proximité avec les personnes, n’a réussi en fait, qu’à détricoter, au fil du temps, les liens sociaux.

Nous, membres de l’Amicale des Gars du Nord, n’avons rien à vendre. Nous ne remplacerons jamais rien par des machines sous couvert d’amélioration de la proximité.

Car nous sommes la proximité !

C’est notre objectif ! Que nous nous retrouvions tous, chaque mois, dans le seul but de nous revoir, de nous parler, d’échanger.

Rire, partager un repas, effectuer une sortie ensemble, s’entre aider parfois (un déménagement, un bricolage), c’est cela notre proximité, à nous l’Amicale des Gars du Nord.

JP HUART

Une journée dans le Marmandais

Il était très tôt, 7h20, ce dimanche 14 avril, lorsque les ch’tis se sont rassemblés au centre de loisirs de Lalande. Les 35 participants n’ont pas manifesté d’inquiétude lorsqu’ils ont reconnu le car qui était tombé en panne près de Montpellier, ce car qui a failli nous faire louper le début de notre croisière. Même bus, mais aussi même chauffeur, toujours aussi calme…
Arrivés à Couthures/Garonne vers 09h45, nous avons assisté à plusieurs projections très originales de films, dont un en 3 D, qui nous ont tout appris sur les inondations, fréquentes et éprouvantes, que le village a subies, et surtout sur la façon dont les habitants gèrent ces cataclysmes : grande leçon de courage, d’entraide et de partage…
Nous avons eu droit, entre deux séances, à une dégustation de « quesaco », vin liquoreux de Cocumont.
A midi, nous avons pris notre apéritif sous le soleil, sur la place de Couthures.
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C’est là qu’a été prise cette photo, vibrant témoignage de l’enthousiasme de tous, avant de reprendre la route pour Marcellus et la ferme de Mativat où nous attendait un repas simple mais copieux.

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A 15heures, c’est à l’embarcadère de Plan de sable que nous avons embarqué dans une gabarre pour une heure et demie de navigation sur le canal des deux mers.

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Le passage d’une écluse, nous a distraits, par deux fois, de la langueur dans laquelle nous étions plongés.

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Le soleil radieux qui nous a dardés de ses rayons chauds et lumineux toute la journée a bien sûr largement contribué à la réussite de cette sortie.

Jean-Paul HUART.

Au bal masqué, ohé, ohé ! (2 décembre)

Comme le dit si bien la chanson, « pendant toute l’année, on prépare les costumes, Dracula, Casanova…

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C’est un vrai plaisir de respecter les coutumes, Cendrillon, Napoléon…. »

Et cette année fut comme d’habitude de grande qualité.

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L’originalité des costumes fut quelque peu altérée par la présence d’une grande tribu d’indiens… dont on ne sait trop l’origine.

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Malgré quelques absents, la bonne humeur des ch’tis n’a pas fait défaut ainsi que le repas de l’auberge espagnole qui fut d’excellente qualité.

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Encore une bonne soirée, sous le signe de l’amitié, de la bonne humeur et du partage, que demander de plus ?

Momo

Un fabricant picard : Cornilleau

Leader européen de la table de ping-pong, le fabricant picard s’attaque au marché chinois de la compétition, avec des raquettes fabriquées spécialement à partir de bois de compétition.
La petite entreprise, située à quelques kilomètres au sud d’AMIENS se targue de garder toujours une longueur d’avance, parce qu’elle investit beaucoup dans la recherche. Cornilleau a un positionnement haut de gamme, alors que son concurrent français Décathlon occupe plutôt l’entrée de gamme.
Trois cents tables de ping-pong ont été installées dans la capitale britannique à l’occasion des jeux olympiques de LONDRES. Elles ont été installées dans les gares, aéroports ou autres lieux de passage, à la disposition des usagers, afin de promouvoir la pratique du tennis de table.image
En 1968, l’enseigne BHV, pour répondre à une demande pressante de ses clients, commande trois cents tables de ping-pong à la petite menuiserie familiale Cornilleau qui relève le défi, en partenariat avec le ferronnier du village. Ces premières tables rencontrent un tel succès que Cornilleau décide d’investir dans de nouvelles machines et y consacre 50% de son chiffre d’affaires de l’époque. En dix ans, l’entreprise se hisse à la première place française.
En 1981, Cornilleau signe un contrat de sponsoring avec le champion Jacques Secrétin qui fait s’envoler son image de marque. Les tables sorties de l’atelier picard deviennent synonymes de compétition.
L’entreprise emploie aujourd’hui 80 personnes et réalise 40% de son chiffre d’affaires à l’export.

JP HUART

Je vous parle d’un temps que les nouveaux adhérents ne peuvent pas connaitre…

Je vais vous parler de l’Hermione.
– Mais qu’es à quo ?? Comme on dit à Toulouse,
– Un bateau.
– Mais allez-vous dire, elle ne fait que parler de bateau…
Il y a eu l’Horizon et l’aventure des ch’tis en croisière, et maintenant l’Hermione.
Mais attention l’Hermione ce n’est pas un bateau de croisière…. C’est la frégate qui a amené La Fayette en Amérique !!
Et si je vous en parle c’est que récemment, au journal télévisé de France 2, il y a eu un reportage sur l’Hermione aujourd’hui et cela m’a rappelé ce 26 juin 2002, jour où, au cours d’un voyage de 4 jours qui nous a emmené jusqu’au Puy du Fou, l’amicale s’est arrêtée à Rochefort pour visiter le chantier de l’Hermione.
Petit retour arrière :
Tout d’abord historique : L’Hermione est un navire de guerre français en service de 1779 à 1793. C’est une frégate de 12 (en référence au calibre de ses canons), portant 34 canons. Elle fait partie des frégates construites à l’arsenal de Rochefort.
C’est en 1780 que La Fayette embarque à bord de l’Hermione pour traverser l’Atlantique et aider à l’indépendance des Etats Unis d’Amérique.

imageEn 1793, l’Hermione touche les hauts fonds au large du Croisic, (près de l’estuaire de la Loire) Le capitaine Pierre Martin fait évacuer l’équipage et l’Hermione sombre quelques heures plus tard.
Dans un passé plus récent : À Rochefort, depuis 1997, dans l’ancien Arsenal maritime, une équipe de passionnés reconstruit la frégate Hermione. Ce grand navire en bois, témoin d’une période phare de l’histoire maritime française est reconstruit sous les yeux du public qui peut ainsi découvrir le travail des charpentiers, forgerons, gréeurs, calfats, voiliers…
L’ambition de l’Association Hermione-La Fayette est de reconstruire le plus fidèlement possible à la frégate d’origine, tout en tenant compte des contraintes règlementaires actuelles, notamment en matière de navigabilité, un navire de plus de 65 mètres de long portant trois mâts et 1 500 m2 de voilure, et dont la coque est entièrement réalisée en chêne.
Quelques chiffres : un grand mât à 54 mètres au-dessus de la quille, 2 000 chênes sélectionnés dans les forêts françaises, un puzzle de plus de 400 000 pièces de bois et de métal, 1 000 poulies, 1 tonne d’étoupe pour le calfatage, 26 canons tirant des boulets de 12 livres sur le pont de batterie et 8 canons tirant des boulets de 6 livres sur le pont de gaillard.
Le chantier ayant pris du retard, la mise à l’eau initialement prévue en 2007 a été repoussée au 6 juillet 2012. Au XVIIIe siècle, le navire initial avait été construit en moins d’un an.
Plusieurs modifications ont été apportées au plan original du navire, par souci de solidité et de sécurité : en particulier, les planches sont boulonnées et non chevillées afin d’éviter le jeu secondaire à la durée de construction. De même, les mâts sont collés et non assemblés par des cercles métalliques, afin d’éviter les infiltrations d’eau. Les canons, pour des motifs de poids et également de sécurité, sont allégés et non fonctionnels. Les manœuvres courantes restent en chanvre ; en mars 2011, la voilure reste prévue en lin.
Une motorisation est prévue en sécurité ainsi que des groupes électrogènes pour l’éclairage et un confort minimal.
Les ch’tis visitent le chantier : voici ce que nous avions vu en 2002 :

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Je concluais mon article sur le Beffroi par : Si tout va bien, en 2007 la demoiselle de Rochefort reprendra alors la mer, direction Boston…

Aujourd’hui :
Nous sommes en 2012 et la mise à l’eau a eu lieu en grande pompe le 6 juillet, la coque nue (sans son gréement) a effectué un premier « test de navigation » remorquée sur la Charente.
Voici donc l’Hermione en 2012 !

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Et la demoiselle de Rochefort découvre à peine les joies de la navigation… son départ pour la grande traversée vers l’Amérique est prévue en 2015 si tout va bien !
Je vous en reparlerai à ce moment-là !!! Si tout va bien pour moi aussi !!!

Monique Huart

Une course exceptionnelle : Paris-Roubaix

Le vendredi 11 avril 2012 se disputait cette fameuse course cycliste. L’itinéraire des coureurs passait devant le café « chez Françoise, situé dans la rue principale de TROISVILLES. Sur le mur extérieur, deux panneaux étaient accrochés, l’un indiquant la direction de PARIS, l’autre celle de ROUBAIX. Entre les deux, figurait un portrait de Jean Stablinski, champion du monde de cyclisme en 1962, décédé en juillet 2007. Il y avait une inscription sous la photo : « J’ai rejoint le paradis des cyclistes ».
J’écris ces lignes aujourd’hui, jeudi 4 avril car le dimanche 7, les coureurs prendront le départ de la 111ème édition de la célèbre course.

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Comme chaque année, le départ se fera de COMPIEGNE. Avec le retour du printemps, la ville est heureuse d’accueillir le départ de la reine des classiques. La veille de la course, tous les mordus du vélo organisent de nombreuses manifestations. Un salon du Paris-Roubaix est organisé par l’office des sports de l’agglomération de la région de Compiègne. L’après-midi, le village des clubs réunit petits et grands pour la présentation des coureurs. Le soir, la course nocturne dans le centre-ville donne un avant-goût pour tous les supporteurs.
Cette année encore, les coureurs passeront devant « chez Françoise » et le portrait de Jean Stablinski. Un peu plus loin, le premier d’une bonne vingtaine de secteurs pavés les attendra, parmi les moins redoutables. Car dans le Valenciennois, les cyclistes rouleront sur du grès au teint rosacé. Plus loin, du granit venu de Bretagne ou de la pierre bleue de Soignies.
Ces routes devenues des chemins agricoles, construites à la fin du XVIIIème et au milieu du XIXème siècle, sont aujourd’hui semées d’ornières, de flaques de boue et blocs saillants. En tout, une cinquantaine de kilomètres de cet acabit sont répartis sur les 254 kilomètres du parcours.
Selon leur longueur et leur état général, les tronçons sont notés de 1 à 5. Le premier « 5 étoiles » , c’est la redoutable trouée d’Arenberg, dont le nom exact est « la Drève des Boules d’Hérin ». Elle est composée d’une longue ligne droite d’une longueur de 2400
– 7 –
mètres à travers la Forêt de Raismes-Saint-Amand-Wallers. Des pavés disjoints et biscornus, très durs à franchir et qui font souffrir les mollets.
Un ancien coureur professionnel se souvient : « Ce corridor de 2,4 kms, entouré d’arbres, à la vitesse de 40 kms/h, on est vraiment secoué, on se demande si le vélo ne va pas se casser en deux. »
Dans les années 70, la couverture des routes du nord par du goudron faisait craindre la disparition des pavés. La trouée d’Arenberg fait désormais partie des paysages incontournables de la course grâce à Jean Stablinski, qui avait été mineur à Wallers.
D’une édition à l’autre, l’itinéraire de la course change peu.
Lorsque vous lirez ces lignes, la course sera passée. Peut-être l’aurez-vous vue sinon rassurez-vous, début avril 2014, elle aura lieu à nouveau.

Jean-Paul HUART

Un peu de poésie…

C’est comme ça !!
Le progrès,
L’évolution,
La modernité,
Qui s’en plaindrait……
……sauf que !!
Au plus le temps passe,
Au plus les liens se relâchent,
Au plus la solitude gagne.
Nos arrières grands-parents
Vivaient avec enfants et petits enfants
Au tour du même « foyer »
Nos grands parents
Avaient toujours à qui parler,
Voisins, amis,
Mais surtout famille,
Proche et présente.
Nos parents,
Nous les rencontrions chaque semaine,
Pour la tendresse, pour le plaisir.
Fêtes, anniversaires et autres occasions
Etaient prétexte à réunions.
Nous avons vécu….
Progrès, évolution et modernité,
Nous en avons largement profité…..
……sauf que !!
Devenus grands parents
Enfants et petits-enfants,
Nous ne les voyons que trop rarement.
Nos enfants, pris par le temps,
Ont perdu la tradition….
De visiter chaque semaine leurs parents.
Alors, nous attendons impatiemment
Fêtes, anniversaires et autres occasions
Pour nous gaver de leur présence
ET de celle de nos petits-enfants.
Le progrès
L’évolution
La modernité
Nous permettent d’autres relations,
Amis, voyages, concerts.
Sauf que !!!!!!!

J.P. BOSSUT

Facile à dire…
Qui que l’on soit, quoi que l’on fasse
Nous ne sommes que de passage sur cette terre.
Alors, quoi qu’il se passe
A quoi cela sert-il de s’en faire ?
Facile à dire, mais pas facile à faire.
Sans rien nous demander, on nous donne la vie.
Insouciants, on mange, on boit, on sourit
On profite, on jouit, on grandit
On découvre, on apprend, on en rit
Facile la vie quand on est petit
Avec le temps les plaisirs changent.
Petit à petit, on rencontre les ennuis,
Les copains, les amis, les filles… pas que des anges !
Avec de bons moments, et des peines aussi.
Facile, encore, de faire un tri
Et la vie va, et la vie change
Boulot, famille, gros plaisirs et petits soucis.
Prêts à tous les challenges
L’obsession de la réussite nous poursuit.
Facile, toujours, de ne penser qu’aux jours qui rient.
Puis vient le temps de ralentir,
De réfléchir, pour qui, pour quoi,
Ces combats, ces chagrins et ces rires ?
C’était pour elle, c’était pour eux, c’était pour moi ?
Pas facile d’imaginer ce qu’il en restera.
Quoi qu’il en soit, quoi que l’on fasse
Nous ne sommes que de passage, ici-bas.
Alors, qui que l’on soit, quoi qu’il se passe
Prenons la vie à pleins bras.
Facile à dire, mais………

J.P. Bossut

Les maquereaux à la Flamande

Ingrédients :
– 4 beaux maquereaux
– 50g de beurre
– Persil, ciboulette
– Echalotes
– Jus de citron
– Sel, poivre

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Préparation :
Vider les maquereaux par les ouïes en évitant de fendre les poissons dans le sens de la longueur. Couper les petits bouts de queue.
Hacher menu le persil, la ciboulette, les échalotes, les ajouter au beurre, verser le jus de citron, saler, poivrer et tourner l’ensemble de manière à obtenir une pâte homogène.
Remplir les ventres des maquereaux ; ficeler les têtes, puis enrouler chaque poisson dans une feuille de papier huilé en attachant chacune des extrémités.
Cuire sur le grill à feu doux.
Avant de servir, enlever le papier. Placer les poissons sur un plat en les arrosant avec le beurre resté dans les papiers. Ajouter un jus de citron.
Vin conseillé : Muscadet

UNE JOURNEE AVEC LES GENS DE GARONNE

Le dimanche 14 avril 2013

Que diriez–vous de passer une journée à la découverte de la Garonne ?

Au programme de la journée :

· 10h00 : Arrivée à Couthures sur Garonne pour la découverte de l’incontournable parcours-spectacle Gens de Garonne, unique en Aquitaine. Plus d’1h30 de découverte, d’expériences et de partage autour d’une formidable aventure humaine.

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· Dégustation d’un produit du terroir du Val de Garonne.

· 12h30 : Repas à la ferme de Mativat

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· 15h30 : Arrivée à la halte nautique de Pont des Sables et embarquement à bord

d’une gabare pour une balade commentée sur le Canal de Garonne (aller/retour).

· 17h : Retour à quai et fin de journée.

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Horaire départ et retour bus :

Ø rassemblement 7h20 sur le parking de Lalande

Ø départ du bus à 7h30

Ø retour départ : 17h15

Ø arrivée à Toulouse : 19h30

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Prix : 30€ pour les amicalistes ; 38€ pour les invités

15 € pour les enfants et 19€ pour les enfants d’invités

 

Pour réserver vos places dès maintenant, vous pouvez contacter Gérard Gruyez au 06.31.72.41.56 ou au 05.61.24.06.54 ou par mail à gruyez-gerard@bbox.fr. Le chèque accompagné du coupon de réservation sont à envoyer à Gérard Gruyez, 34 boulevard des Galaxies 31130 FONSEGRIVES avant le 31 mars.